CSDHI – Selon Iran Human Rights, Ali Arjangi Fardghujeh-Biglou, un délinquant juvénile arrêté il y a trois ans, est actuellement dans le couloir de la mort dans le quartier des mineurs de la prison d’Ardebil, en Iran.
Ali Arjangi a déclaré IHR : « La famille de la victime m’a donné jusqu’au 21 mai 2021. Si je ne peux pas trouver le montant de la diya demandé, ils m’exécuteront. »
Dans un fichier audio, Ali a dit : « Je suis Ali Arjangi, fils de Papour. Je suis à la prison centrale d’Ardebil. Je suis né le 3 février 2000 et j’ai été arrêté pour le meurtre de Pouya Doayi, fils de Hamidreza. Ce meurtre a eu lieu le 8 mai 2017. Ils m’ont condamné à qisas par pendaison. Ma demanderesse (la famille de la victime), Mme Salamat, m’a demandé de faire la diya. Elle veut un milliard de Tomans de ma part, mais je n’ai pas les moyens de payer une telle somme. Ma mère est elle-même physiquement malade, elle est également amputée des jambes. Elle doit courir partout avec ses prothèses pour suivre mon affaire. Ma mère a vendu toute notre vie et a trouvé 200 millions de Tomans. Je demande à Iran Human Rights de m’aider et de ne pas les laisser m’exécuter. »
Des sources informées avaient précédemment dit à Iran Human Rights qu’Ali et son avocat avaient plaidé la légitime défense au tribunal et que ce dernier le croit innocent. Selon les sources, le médecin légiste l’a jugé mentalement mature et condamné à mort par la troisième branche du tribunal pénal, le tribunal pour enfants et adolescents. La Cour suprême a confirmé le verdict. (Iran Human Rights – 25 janvier 2021)