CSDHI – Le « pain » est une bénédiction de la vie. Il est l’un des besoins humains les plus importants. Mais l’idée que l’inexistence de « pain » dû à l’extrême pauvreté pourrait être un facteur d’étouffement est une conséquence inimaginable de la domination des mollahs.
Les retraités, les autres oubliés du régime des mollahs
Ce sont les mollahs qui ont créé une telle situation contre le peuple iranien et ces jours-ci spécifiquement contre les retraités. De nos jours, l’Iran est rempli de chants de retraités pour le « pain » et leur revenu minimum. Imaginer que les femmes et les hommes qui ont servi le pays et qui sont à la retraite souffrent de la pauvreté est inimaginable dans la plupart des régions du monde.
La durabilité et la continuité de la protestation contre la retraite suggère une amère réalité. D’une part, la souffrance de la vie et les difficultés à gagner de l’argent sont allés très loin. D’autre part, ces personnes âgées, malgré leurs nombreuses restrictions physiques, sont forcées de descendre dans la rue et de confronter le gouvernement qui ruine leur vie.
Les mollahs ne respectent pas leurs retraités
Le point de réflexion dans l’oppression de la République islamique est que l’amère réalité de gagner sa vie a pénétré les dernières couches de la société. En outre, les autorités iraniennes ne respectent plus les personnes âgées de la société. Contrairement à ce qui se passe ailleurs dans le monde.
Cette souffrance va si loin que les personnes les plus vulnérables au coronavirus n’ont d’autre solution que de se rassembler et de protester dans les rues devant le parlement, sur un rythme hebdomadaire.
Les autres pays, au contraire, respectent bien et soigne cette couche de la société. Et les retraités sont généralement les derniers à protester et à réclamer leurs droits.
Le 17 mars, les forces répressives du régime clérical ont attaqué un groupe de retraités de la sécurité sociale dans différentes provinces. Elles les ont battus puis ont arrêté plusieurs personnes.
En République islamique, lorsque le « pain », qui est une bénédiction de la vie, se transforme en anneau d’étranglement sur la gorge du peuple iranien et en facteur de pression et d’impasse, est-il étrange que l’indice de misère en Iran ait atteint 70 % en 2020 ?
Quel est le message de cette accélération du désastre en Iran ?
N’y a-t-il pas une accélération de la montée de la misère et une accélération de l’effondrement de la dignité et de l’humanité aux mains du régime des mollahs ? N’est-ce pas là une raison suffisante pour que les retraités iraniens descendent dans la rue ?
Que se passe-t-il vraiment dans les rues de l’Iran ? Aujourd’hui, la croissance de la misère et la crise des moyens de subsistance ont atteint la dernière tranche d’âge de la communauté iranienne et les ont connectés aux dernières manifestations.
Source : INU