Pour sauver la vie de 3400 opposants iraniens à Achraf en Irak
• Achraf abrite depuis 1986 les membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, le principal mouvement d’opposition.
• Les Achrafiens bénéficient du statut de « personnes protégées en vertu de la Quatrième convention de Genève ».
• Dans un accord signé par le gouvernement américain et chacun des Achrafiens, les Etats-Unis se sont engagés, en échange du désarmement volontaire des résidents du camp, à garantir leur protection jusqu’au règlement final de leur situation
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• Malgré cet accord, les Etats-Unis ont transféré en janvier 2009 la protection d’Achraf aux forces irakiennes. Un transfert qui a soulevé les vives protestations et les mises en garde de parlementaires et de défenseurs des droits de l’homme à travers le monde.
• En février 2009, la télévision officielle du régime iranien a annoncé que Khamenei, le guide suprême des mollahs, a demandé à Maliki le Premier ministre irakien, « de mettre en œuvre l’accord mutuel sur l’expulsion » des Achrafiens.
• Malgré l’engagement écrit du gouvernement irakien garantissant les droits des résidents d’Achraf, depuis janvier 2009 le camp subit un blocus total inhumain.
• En juillet 2009, les forces irakiennes ont lancé une attaque contre les habitants non armés d’Achraf, faisant 11 morts et plus de 500 blessés graves, notamment des femmes.
• Au cours des deux dernières années, les forces irakiennes ont empêché l’entrée à Achraf des avocats, des parlementaires de pays européens et des défenseurs des droits humains dans le monde.
• Cela fait 10 mois, que le régime des mollahs, via 120 haut-parleurs autour d’Achraf, mène une campagne de torture psychologique et menace nuit et jour les Achrafiens de massacre.
• Le régime de Téhéran a subordonné son soutien à Maliki pour un second mandat de Premier ministre à la montée des pressions sur Achraf et la répression de ses habitants.
• Ces dernières semaines, les restrictions médicales imposées depuis deux ans à Achraf, ont atteint un sommet.
• Des dizaines de malades graves sont en danger de mort à cause des obstacles posées à leur accès aux soins.
Nos demandes
– Alerter la presse.
– Contacter les instances internationales et des droits de l’homme pour faire pression sur le gouvernement irakien dans le but de faire lever les restrictions médicales et de mettre fin à la torture psychologique des Achrafiens.
– Ecrire aux autorités irakiennes pour faire lever les restrictions médicales et empêcher la torture psychologique des Achrafiens (par les haut-parleurs).
– Installer la bannière des deux malades au fronton des mairies.
– Poster les informations concernant la clinique d’Achraf sur les sites et dans la presse municipale.
– Contacter l’ambassade d’Irak en France.
Achraf est une cité édifiée au cours de ces 25 années par ses habitants à leurs propres frais. Elle compte une université, une mosquée, un ensemble sportif et une salle de concert. Achraf est une source d’inspiration pour la société iranienne, en particulier les femmes et les jeunes, pour résister au régime des mollahs. Le régime iranien cherche à l’anéantir.