CSDHI – Il y a quelques jours, les agents du régime iranien ont fouetté un Iranien dans la prison centrale de Yazd, dans le centre de l’Iran, pour possession d’alcool.
Le régime punit par le fouet, la possession d’alcool
la justice iranienne l’avait accusé de « transport, et possession de boissons alcoolisées ».
Le prisonnier s’appelle Ali Afsari, 40 ans.
Les forces du régime l’ont arrêté il y a trois ans pour les mêmes motifs. Un juge l’avait condamné à trois ans de prison et 75 coups de fouet.
les agents iraniens ont mis en œuvre la condamnation au fouet, le dimanche 26 décembre 2021.
En vertu du code pénal islamique iranien, la consommation ou la possession d’alcool est passible de 80 coups de fouet. Et d’ailleurs, si une personne a déjà été condamnée trois fois, la quatrième peine est la mort.
En juillet 2020, les autorités iraniennes ont exécuté un prisonnier de la prison centrale de Mashhad pour avoir « bu de l’alcool ».
L’homme était âgé de 55 ans, et il s’appelait Mortaza Jamali. Les mollahs iraniens l’ont exécuté à Mashhad, dans la province du Khorassan e-Razavi, selon des informations de médias indépendants et sociaux.
Son exécution a suscité une vive réaction sur les médias sociaux iraniens. De nombreux utilisateurs ont affirmé que d’importantes affaires de corruption et d’exécutions extrajudiciaires de manifestants restent impunies ou se soldent par des peines légères. Pendant ce temps, la consommation ou la possession d’alcool entraîne la peine de mort.
Le recours de l’Iran aux châtiments dégradants et à la torture
Le régime iranien est l’un des rares États qui recourt encore à des châtiments dégradants. Pourtant, toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains tels que l’exécution et la flagellation.
Le régime inflige régulièrement des peines de flagellation aux manifestants, aux dissidents et aux personnes accusées d’adultère et de vol, entre autres. La flagellation est un châtiment cruel et dégradant et équivaut à la torture.
Plus de 100 « délits » sont passibles de flagellation en vertu de la loi iranienne. Ces délits comprennent le vol, les agressions, le vandalisme, la diffamation et la fraude. Elles couvrent également des actes qui ne devraient pas être criminalisés, comme l’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, l' »atteinte aux bonnes mœurs » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.
Source : Iran HRM