CSDHI – Selon le Centre des droits de l’homme, non à la prison, non à l’exécution, l’Iran a condamné Seyed Mohammad Hosseini, un prisonnier accusé de vol, à l’amputation des doigts. Et on l’a informé que l’exécution de cette sentence aura lieu dans les prochains jours, à la prison d’Evine, en iran.
Ce prisonnier se trouve actuellement détenu dans la prison de Gohardasht à Karaj.
La justice iranienne accuse Seyed Mohammad Hosseini, fils de Seyed Hossein, de plusieurs vols. Le 19 août 2014, elle a condamné ce prisonnier à la confiscation de ses biens d’un montant de 1800 000 et à l’amputation de ses doigts.
Le 26 juillet 2022, la branche 9 de la cour d’appel de la province centrale a émis un décret. Il confirme la condamnation à l’amputation des doigts. Dans le document, il est indiqué : « Coupez les doigts de la main droite à partir de l’extrémité, de sorte que le pouce et la paume soient conservés ».
Les responsables de la 9e branche de la cour d’appel de la province centrale, Mohammad Reza Rahmati et Mohammad Reza Mehrandish ont signé et approuvé cette décision.
Seyyed Mohammad Hosseini se trouve à la prison centrale d’Arak depuis 2014. On l’a récemment transféré à la prison de Gohardasht à Karaj.
Les autorités iraniennes exécuteront la peine d’amputation des doigts de Seyyed Mohammad Hosseini à la prison d’Evine dans les prochains jours.
Rapport d’Amnesty International
Le 1er août 2022, Amnesty International a publié une déclaration urgente concernant l’exécution de la peine d’amputation des doigts de deux prisonniers. L’organisation a déclaré qu’il fallait poursuivre les autorités iraniennes pour avoir amputé les doigts des prisonniers.
Dans cette déclaration, Amnesty International a appelé tous les pays à appliquer le principe de compétence universelle. Ainsi, ils pourront enquêter sur les autorités iraniennes responsables de ces crimes et les poursuivre en justice, sur la base du droit international.
Source : Javaneha
