CSDHI – Les manifestations nationales qui ont suivi la mort de Mahsa Amini se sont poursuivies les 8 et 9 octobre 2022. Les gens dans les rues et les étudiants universitaires ont défilé et scandé des slogans contre le régime. Dans de nombreuses villes, les négociants et les commerçants se sont mis en grève générale. Ils ont fermé leurs magasins. L’accès de la population à l’Internet mondial reste limité. Les hacktivistes ont multiplié les cyberattaques contre le régime.
Samedi 8 octobre, les gens sont descendus dans la rue. Ils ont manifesté dans plusieurs villes, dont Téhéran, Sanandaj, Aak, Ispahan, Karaj, Mashhad, Hamedan et Javanrud.
En outre, les étudiants se sont rassemblés et ont manifesté sur le campus d’au moins 17 universités. Les étudiants ont scandé des slogans contre le régime, tels que « Nous nous battrons, nous reprendrons l’Iran », « Étudiant ! Criez pour vos droits », « Mort au dictateur » et « Ils ont pris Nika et rendu son corps » (en référence à Nika Shakarami, une adolescente qui a été tuée par les forces de sécurité pendant la manifestation). »
À Téhéran, Mashhad et Sanandaj, des affrontements sanglants ont éclaté dans les rues entre les manifestants et la police. Dans certaines vidéos, on entend des bruits de coups de feu.
Dans plusieurs villes, dont Téhéran, Chiraz, Marivan, Bukan, Sanandaj et Saqqez, les commerçants et les boutiquiers se sont mis en grève. Ils ont fermé leurs magasins en signe de protestation.
La télévision officielle iranienne a diffusé de nouveaux aveux extorqués sous la contrainte à des personnes arrêtées au cours de la manifestation.
Jusqu’à présent, des milliers de manifestants ont été arrêtés. Leur nombre augmente chaque jour. Pour la seule journée de samedi, HRANA a recensé 26 arrestations.
HRANA a recensé plus de 200 personnes tuées pendant les manifestations. HRANA, l’agence de presse des militants des droits humains, s’efforce toujours de vérifier les faits et d’examiner les rapports de manière indépendante.
Source : HRANA