CSDHI – Des dissidents iraniens ont pris le contrôle du site web officiel de la présidence du régime iranien et remplacé par des photos de dirigeants de la Résistance iranienne et des slogans appelant au renversement du régime, ce qui constitue une importante faille de sécurité. Cette intrusion a mis en évidence les faiblesses de l’infrastructure de cybersécurité du régime iranien, soulignant les difficultés croissantes auxquelles le régime est confronté pour garder le contrôle de ses actifs numériques.
Le 29 mai, des informations ont révélé que le site web et les serveurs internes de la présidence du régime iranien avaient été pris pour cible par un groupe de dissidents iraniens, se décrivant eux-mêmes comme « GhyamSarnegouni » (ce qui signifie « S’élever pour renverser » en farsi).
Les dissidents ont supprimé ces sites web lourdement protégés, remplaçant les images du guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, et du président Ebrahim Raisi par celles de Massoud Radjavi, le leader de la résistance iranienne, et de Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), une coalition de l’opposition iranienne. D’autres sites web ont montré des images de Khamenei et de Raïsi barrées.
La violation du site web et des serveurs de la présidence du régime iranien porte un coup sérieux à l’infrastructure de sécurité du réseau du régime et à sa capacité à protéger ses plates-formes officielles en ligne. Elle met en évidence les vulnérabilités des systèmes numériques du gouvernement et soulève des questions quant à la capacité du régime à contrer les menaces qui pèsent sur les réseaux.
Cet incident rappelle également l’influence croissante des groupes dissidents, tels que l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (MEK), et leurs efforts pour contester l’autorité du gouvernement iranien. En réussissant à perturber un serveur de haute sécurité appartenant à la présidence, les dissidents « Ghyam-Sarnegouni » ont démontré leur capacité à mener des opérations sophistiquées, sapant ainsi le contrôle du régime sur ses réseaux.
La prise de contrôle du site web et des serveurs de la présidence du régime iranien constitue non seulement un défi direct à l’autorité du régime, mais met également en évidence le potentiel d’autres attaques de ce type visant des institutions gouvernementales essentielles.
Le dimanche 7 mai, le collectif « GhyamSarnegouni » avait déjà pris le contrôle de 210 sites web, applications logicielles, serveurs, banques de données et autres éléments du ministère des affaires étrangères du régime.
Ce dernier incident devrait intensifier les efforts du régime pour renforcer son infrastructure de sécurité réseau et se défendre contre de futures attaques. Il pourrait inciter le gouvernement iranien à réévaluer ses stratégies de sécurité numérique, notamment en renforçant ses défenses, en améliorant ses capacités de renseignement sur les menaces et en mettant en place un système d’alerte.
La prise de contrôle du site web et des serveurs de la présidence du régime iranien a attiré l’attention du monde entier, de nombreux médias ayant relaté l’incident. Les observateurs internationaux ont souligné l’audace de l’attaque.
Source : Iran Focus