CSDHI – Plus de 200 experts exhortent l’ONU à contester la présidence de l’Iran au Forum social du Conseil des droits humains des Nations Unies.
Le bilan de l’Iran en matière de droits humains, entaché d’allégations de violations flagrantes et d’abus systématiques, a suscité une lettre ouverte de plus de 200 experts juridiques et des droits de l’homme internationaux, lauréats du prix Nobel et personnes de conscience. Ces voix éminentes se sont rassemblées pour appeler les Nations unies à se pencher sur la nomination du régime iranien à la présidence du Forum social du Conseil des droits humains des Nations unies (UNHRC). Cette décision a suscité l’inquiétude et la condamnation en raison du bilan douteux de l’Iran en matière de droits humains et de son rôle dans l’instabilité et les conflits régionaux. La lettre ouverte souligne la nécessité d’une réponse collective à cette évolution inquiétante.
Impact sur la paix mondiale et les droits humains
Les signataires ont déclaré : « La nomination du représentant d’un tel régime à la présidence du Forum social du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) sera perçue par le régime clérical comme un feu vert pour davantage de tortures et de meurtres et garantit à ses forces de répression qu’elles ne seront pas tenues de rendre compte de leurs crimes.
« Cette plateforme est offerte au régime iranien à un moment où, outre les violations flagrantes des droits de l’homme en Iran, il joue le rôle le plus important dans la destruction de la région du Moyen-Orient, causant la mort et le déplacement de centaines de milliers de personnes des deux côtés au cours des derniers jours.
Cette évolution met en péril la paix régionale et mondiale et constitue une violation flagrante des principes fondamentaux sur lesquels les Nations unies ont été fondées.
Un appel à l’action
La lettre ouverte invite les représentants de tous les pays démocratiques et les défenseurs des droits de l’homme à s’opposer à la nomination du régime iranien à la présidence du Forum social du Conseil des droits humains des Nations unies. En s’abstenant d’assister à cette réunion et en exprimant leur désaccord, ils peuvent envoyer un message clair selon lequel la communauté internationale ne tolérera pas l’approbation d’un régime notoirement connu pour ses atrocités.
La nomination de l’Iran à la présidence du Forum social de l’UNHRC doit être considérée comme un appel à l’action, une occasion de réaffirmer l’importance des droits de l’homme et des principes sur lesquels les Nations unies ont été fondées.
Déclaration aux Nations Unies
Dans le cadre d’un processus antidémocratique, la dictature religieuse au pouvoir en Iran, l’un des plus grands violateurs des droits de l’homme dans le monde aujourd’hui, a pris la présidence du Forum social du Conseil des droits humains des Nations unies (UNHRC), qui doit se tenir les 2 et 3 novembre 2023 à Genève.
Cette plateforme est donnée au régime iranien à un moment où, en plus de la violation flagrante des droits de l’homme en Iran, il joue le rôle le plus important en semant le chaos dans la région du Moyen-Orient, causant la mort et le déplacement de centaines de milliers de personnes des deux côtés au cours des derniers jours.
La prise en charge de la plate-forme des Nations unies par un régime notoirement connu pour ses massacres, ses exécutions et sa propagation de la guerre est un coup de poignard au cœur des droits humains, qui alimente le terrorisme et met en péril la paix régionale et mondiale. Il s’agit d’une violation flagrante des principes mêmes sur lesquels les Nations unies ont été fondées et pour lesquels des millions de personnes ont sacrifié leur vie. Il s’agit d’une tache sombre dans l’histoire des Nations unies.
Les Nations unies ont condamné ce régime dans 69 résolutions pour violation flagrante et systématique des droits de l’homme. Le régime clérical a exécuté plus de 600 personnes au cours des dix premiers mois de 2023, assassiné 750 manifestants lors du soulèvement de 2022 et 1 500 autres lors du soulèvement de 2019. Le 24 novembre 2022, le Conseil des droits humains a créé une commission d’enquête internationale chargée d’enquêter sur les violations flagrantes commises par le régime pendant le soulèvement de 2022. Le 15 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a condamné les violations brutales et systématiques des droits de l’homme en Iran. Le 4 avril 2023, le Conseil des droits humains a condamné les violations des droits de l’homme en Iran et a renouvelé la mission du rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran.
La nomination du représentant d’un tel régime à la présidence du Forum social du Conseil des droits humains des Nations unies (UNHRC) sera perçue par le régime clérical comme un feu vert pour davantage de tortures et de meurtres et assure à ses forces de répression qu’elles ne seront pas tenues responsables de leurs crimes.
Nous demandons aux représentants de tous les pays démocratiques et à tous les défenseurs des droits humains de protester contre l’accession du régime iranien à la présidence de l’organe des droits de l’homme des Nations unies et de s’abstenir d’assister à cette réunion.
Source : Iran HRM