CSDHI – Le régime iranien, effrayé par les activités et la popularité croissantes de la Résistance iranienne, multiplie les mesures d’oppression contre les dissidents, en particulier contre les personnes associées aux Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).
Le régime a annoncé un important procès contre plus de 100 membres de l’OMPI et du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dont les audiences doivent débuter cette semaine. Cette action, fortement médiatisée depuis des mois, représente un effort intensifié de la part du régime pour instiller la peur parmi le public et le dissuader de soutenir la résistance.
Malgré les tactiques agressives du régime, la jeunesse iranienne ne se laisse pas décourager et s’enhardit même dans son engagement envers la mission de l’OMPI de renverser ce qu’elle appelle le » fascisme religieux » en Iran. Les activités récentes des unités de la Résistance soulignent ce dévouement inébranlable à la cause.
A Téhéran, une manifestation des Unités de Résistance a inclus une marche dans les collines, où les participants ont affiché une pancarte condamnant le régime comme étant à l’origine des activités criminelles. Un autre événement important a vu un membre montrer une photo du leader de la Résistance iranienne Massoud Radjavi, déclarant audacieusement que les Unités de Résistance sont les véritables représentants de l’OMPI dans les tribunaux supervisés par le Guide suprême Khamenei.
Parmi les autres actions, un membre de l’Unité de résistance à Téhéran a demandé que les dirigeants du régime soient jugés par un tribunal international pour leurs nombreuses violations des droits de l’homme. Pendant ce temps, à Kermanshah et à Mashhad, des manifestations de défi similaires étaient évidentes avec des messages renforçant le rôle des unités de résistance en tant que défenseurs légitimes de l’OMPI.
Les menaces juridiques du régime contre la Résistance, bien qu’alarmantes, ne sont pas surprenantes. Notamment, la communauté internationale, dont 124 anciens dirigeants mondiaux et 3 600 législateurs de 40 pays, a demandé que les dirigeants du régime rendent des comptes, en particulier en ce qui concerne le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988.
Cette vague mondiale de soutien au peuple iranien, alimentée par des soulèvements nationaux et des décennies de résistance organisée, contraste fortement avec la réponse judiciaire du régime, connu pour ses exécutions brutales et ses actes de torture.
Le passé du régime en matière d’exécutions extrajudiciaires de partisans de l’OMPI et la célèbre fatwa de 1988 de l’ancien guide suprême Ruhollah Khomeini, qui a ordonné l’exécution de tous les membres loyaux de l’OMPI, illustrent son mépris de longue date pour les normes juridiques.
La persécution continue de l’OMPI par le régime, loin de se conformer à une quelconque norme juridique, reflète un modèle de répression impitoyable. Ce climat d’oppression durable n’a fait que renforcer la détermination de l’OMPI et des unités de résistance, qui restent inébranlables dans leur lutte pour la liberté et la justice dans tous les coins de l’Iran.
Source : Stop au Fondamentalisme