CSDHI – Malgré la crise interne déclenchée par ces révélations, Khamenei souligne l’importance des élections en tant que pilier fondamental de la réforme du pays.
Lors d’une réunion dans l’Azerbaïdjan oriental, Khamenei a exhorté les participants à s’abstenir de toute campagne négative, soulignant l’importance d’un processus électoral positif. Toutefois, l’escalade du scandale électoral a suscité le scepticisme, même parmi les fidèles de Khamenei, ce qui a amené à s’interroger sur la nécessité de la participation.
Hedayatollah Khademi, un membre actuel du Majlis approuvé par le même Conseil des gardiens, a révélé que les qualifications s’achetaient et se vendaient, les candidats devant payer des sommes substantielles pour obtenir leur approbation.
Si les montants révélés peuvent sembler modestes par rapport aux détournements de fonds largement répandus au sein du parlement, des documents divulgués indiquent que les représentants bénéficient de remises importantes, avec un revenu minimum de 2,5 milliards de rials. En outre, une loi spécifique approuvée par Khamenei et le Corps des gardiens de la révolution islamique leur accorde des primes plusieurs fois supérieures à ce montant.
Jalal Rashidi Kouchi, un autre membre du Parlement, a déclaré avoir reçu des offres substantielles pour nier les allégations liées aux importations de voitures. Ces révélations soulignent l’omniprésence de la corruption au sein du parlement iranien, les motivations financières prenant le pas sur un véritable service public.
Le mécontentement des jeunes et de l’ensemble de la population reflète une demande croissante de transformation fondamentale et de renversement d’un régime entaché de crimes et de pillages. Le peuple iranien, désillusionné par la corruption, semble résolu à éliminer cette tumeur cancéreuse métaphorique de sa patrie.
Source : Stop Fundamentalism