CSDHI – Le 4 mars, les gardiens de la prison centrale de Karaj, agissant prétendument sur ordre du directeur de la prison, Ali Keshavarsian, ont lancé un raid violent sur une aile du quartier 7. Cette attaque, que l’on pense être des représailles pour la faible participation des prisonniers aux récentes élections contrôlées par le régime, a entraîné la destruction d’effets personnels et a suscité des inquiétudes quant aux violations des droits de l’homme.
Les gardiens de la prison auraient saccagé les cellules, détruisant les matelas, les oreillers et d’autres objets personnels que les prisonniers avaient achetés à leurs frais. En outre, des objets essentiels comme des cuillères et des fourchettes ont été confisqués, et des lunettes ont été brisées.
Parmi les prisonniers visés, Mohammad Hosni, partisan de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI), a perdu tous ses biens lors du raid. Les prisonniers affirment que cet acte visait à leur infliger des blessures physiques et psychologiques, constituant un acte de vengeance pour leur refus de participer aux « fausses élections » tenues le 1er mars, malgré les pressions exercées par les autorités pénitentiaires.
Source : INU