CSDHI – Gholamhossein Kalbi, 64 ans, sympathisant de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI), est devenu un symbole de la lutte permanente de l’Iran pour les droits de l’homme. Il est l’un des plus anciens prisonniers politiques du pays et a enduré plus de 23 ans d’emprisonnement sans bénéficier d’un seul jour de congé médical.
Transfert et soins de base refusés
Le ministère du renseignement du régime iranien ajoute une cruauté supplémentaire à son calvaire. Il lui propose d’être transféré de la prison de Sheiban, loin de sa famille, à la prison de Mahshahr, plus proche de chez lui. Toutefois, cette « générosité » est assortie d’une sinistre condition : Kalbi doit renoncer à ses croyances et exprimer des regrets, ce qu’il refuse catégoriquement. De plus, il est contraint de partager son espace de vie avec des criminels de droit commun, ce qui ajoute à la pression et détériore son bien-être.
Une vie bouleversée et un appel à l’action
L’emprisonnement de Kalbi n’a pas seulement eu des répercussions sur sa santé, avec des problèmes cardiaques, une perte d’audition et diverses autres affections, mais il lui a également infligé de profondes blessures personnelles. Il a perdu des membres de sa famille proche pendant son incarcération, et la distance rend la reprise de contact avec les autres presque impossible.
La Résistance iranienne demande à l’ONU et à ses organes de défense des droits de l’homme de prendre des mesures immédiates. Elle demande la libération de Kalbi et des autres prisonniers politiques et plaide en faveur d’une mission internationale d’enquête sur les conditions désastreuses qui règnent dans les prisons iraniennes.
Source : INU