CSDHI – Le vendredi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le gouvernement canadien a annoncé des sanctions à l’encontre de Masoud Dorosti, PDG du métro de Téhéran, et de Zahra Elahian, représentante au Majlis (parlement) du régime, pour leur implication dans la répression des citoyens iraniens, en particulier des femmes et des jeunes filles.
Selon une déclaration du ministère canadien des affaires étrangères, ces sanctions ont été imposées en réponse aux violations systématiques et graves des droits de l’homme, en particulier ceux des femmes et des filles, et aux actions continues du régime iranien visant à déstabiliser la paix et la sécurité dans la région.
La déclaration mentionne également que Masoud Dorosti est sanctionné pour avoir imposé le port obligatoire du hijab dans les transports publics, tandis que Zahra Elahian est sanctionnée pour avoir soutenu l’exécution de protestataires lors de manifestations nationales.
Mélanie Joly, ministre des affaires étrangères du Canada, a déclaré, à propos de la septième série de sanctions canadiennes contre les autorités et les institutions du régime iranien depuis le début des manifestations déclenchées par l’assassinat de Mahsa (Zhina) Amini, que le Canada défendra toujours les droits des femmes et des jeunes filles. Elle a insisté sur le fait que le message est clair : ce comportement doit cesser, soulignant les tactiques impitoyables et dures du régime iranien à l’encontre des femmes.
Le ministre canadien des affaires étrangères s’est engagé à ce que le Canada continue à sensibiliser à ces graves violations des droits de l’homme et à plaider en faveur de l’obligation de rendre des comptes pour les personnes impliquées.
Depuis le début des manifestations nationales en 2022, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et les pays européens ont mis en œuvre de nombreux trains de sanctions à l’encontre de personnes et d’entités impliquées dans la répression des manifestants iraniens.
Source : Iran Focus (site anglais)