CSDHI – Le prisonnier politique Mohsen Danechpour Moghadam, condamné à mort en Iran, et son épouse Motahareh Bahrami, tous deux âgés et gravement malades, sont au plus mal.
Selon les informations recueillies par l’agence Harana, des militants de la démocratie et des droits de l’homme en Iran, voilà deux mois que Mohsen Danechpour, 71 ans, perd le sens des choses et souffre d’Alzheimer. Il a perdu la notion du lieu et du temps et ne reconnait plus la prison. Il souffre aussi de dépression profonde, d’artériosclérose, de douleurs vertébrales aiguës et d’une maladie de la prostate.
Cela fait cinq ans qu’il est en prison sans la moindre autorisation de sortie médicale. Malgré la demande des médecins de faire suivre son Alzheimer et même d’un certificat du médecin pénitentiaire indiquant qu’il n’est plus en état de supporter les conditions de réclusion, les autorités restent de marbre.
Il a été arrêté en décembre 2009 avec son épouse, son fils et sa femme, et ont tous été condamnés à mort pour guerre contre Dieu et atteinte à la sécurité, pour son soutien à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, la principale opposition démocratique au régime des mollahs. En appel, la peine de sa femme et de sa belle-fille a été commuée à 10 et 15 ans de prison. Mais sa peine de mort et celle de son fils ont été maintenues.