CSDHI – Un membre éminent du parlement irakien a condamné la «torture, le harcèlement et le traitement inhumain» des opposants iraniens au camp Liberty. Talal al-Zobaie, président de la Commission de l’intégrité du Parlement, a exhorté le gouvernement irakien à honorer ses promesses pour protéger les habitants de Liberty et leur permettre d’accéder librement aux avocats et aux soins médicaux.
« Lorsque les résidents du camp Liberty étaient dans la province de Diyala, ils ont subi toutes sortes de tortures et de harcèlements. Après leur transfert à Liberty, ils sont toujours dans la même situation et continuent d’être la cible de tirs de missiles et des attaques des forces irakiennes », a-t-il souligné dans une déclaration.
M. al-Zobaei ajouté: « Une personne sage ne dénie jamais aux autres le droit à la vie. Nous exigeons donc le respect des lois et des conventions internationales pour les résidents du camp Liberty. Nous rappelons au gouvernement ses obligations envers les conventions. Celles-ci sont reconnues au niveau international et régissent les relations entre les réfugiés et le gouvernement et doivent être respectées par toutes les parties. »
Le camp Liberty abrite plus de 2000 opposant iraniens qui vivent depuis 28 ans en Irak. Ils ont été transférés de force d’Achraf, un camp prospère et verdoyant, à un camp-prison où ils sont assiégés par les forces irakiennes qui leur nient la liberté de circulation, l’accès aux avocats et aux soins médicaux.