CSDHI – Le dossier des crimes du régime iranien doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité et ses dirigeants traduits devant la justice internationale. La Résistance iranienne appelle la communauté internationale et les organes de défense des droits humains à condamner les châtiments cruels en Iran tels que l’amputation des mains et des pieds de deux détenus à la prison centrale de Machad.
Elle souligne que la litanie des crimes inhumains par le régime des mollahs, notamment la montée des exécutions collectives, dont le nombre a dépassé les 50 pendaisons en une semaine, ainsi que les châtiments barbares comme l’amputation des membres, doivent être renvoyés devant le Conseil de sécurité des Nations unies et les responsables iraniens doivent répondre de leurs crimes devant la justice internationale. Il ne fait pas de doute que les actions du Guide suprême, du Président du régime, du chef du système judiciaire, du président du Majlis et les autres responsables de la dictature ces trente dernières années, sont à classer dans les crimes contre l’humanité.
Les détenus amputés ont été condamnés à perdre une main et un pied pour avoir dérobé 37 000 $ à une banque. Le châtiment pour l’un d’eux a été appliqué le lundi 3 août à la prison centrale de Machad et l’autre doit intervenir incessamment.
Les bourreaux de cette prison avaient également amputé, il y a un mois, les mains de deux autres jeunes prisonniers accusés de vol. L’un d’entre eux, âgé de 26 ans, avait été condamné pour «avoir écarté les barres de protection devant la fenêtre », « cassé la porte de l’armoire » et « brisé la clôture de la maison du plaignant ».
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran, que la population assimile à Daech, plonge ses victimes dans la douleur et la tragédie en procédant à des châtiments cruels, dans un contexte où les cas de malversations et de pillages astronomiques de ses dirigeants sont le sujet de conflits permanents des différentes factions du régime. À ce propos, Alireza Zakani, un député des mollahs, a qualifié de « drame national » un cas de malversation par Zangeneh, le ministre du Pétrole du gouvernement Rohani, et a révélé que les pertes encourues par le gouvernement dans ce dossier s’élèvent entre 14 à 30 milliards de dollars (la première chaîne du régime, le 3 août 2015).
Embourbé dans les crises socio-économiques et politiques, provoqué notamment par ses reculades au sujet des lignes rouges du dossier nucléaire, Khamenei cherche par de telles sauvageries à empêcher la révolte des travailleurs, enseignants, infirmières et des autres couches sociales excédées.
Toute attente de modération de la part de ce régime sanguinaire n’est que pur mirage. Il est par conséquent impératif de subordonner toute relation avec les mollahs à l’amélioration de la situation des droits humains et un moratoire sur la peine de mort en Iran.
Source : Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne