CSDHI – 16 ans après la disparition de l’étudiant militant, Saeed Zeinali, plus de 300 militants politiques et civils en Iran ont signé une lettre adressée au Secrétaire Général des Nations Unies pour connaître les avancées du dossier de ce jeune homme disparu.
Pendant les manifestations étudiantes de l’époque, Zeinaly a été arrêté par des agents de la sécurité en civil le 14 juillet 1999, à son domicile, sous les yeux des membres de sa famille. Cependant, depuis ce jour, nous n’avons plus aucune nouvelle de lui.
La mère de Saeed s’est rendue dans toutes les institutions judiciaires depuis 16 ans afin de retrouver son fils, mais elle n’a reçu aucune réponse. La dernière fois que Saeed a téléphoné à sa famille, c’était en septembre 1999, c’est à dire deux mois après son arrestation.
La lettre signée par plus de 300 militants politiques et civils dit en partie que la famille de Zeinali a été menacée et arrêtée à de nombreuses reprises au cours de ces 16 années, et que même certains membres ont été jetés derrière les barreaux. Le dernier incident se rapportant à ces mesures a eu lieu lorsque les familles de prisonniers politiques ont tenu des rassemblements devant la prison d’Evine, à Téhéran et que les gardiens de prison s’en sont pris violemment au vieux père de Saeed.
Cette lettre se réfère également à une autre affaire concernant une femme qui s’appelle Fereshte Alizadeh qui a disparu. Sa mère la recherche depuis des années.
Sans avoir trouvé aucune trace d’elle pendant des années, sa mère est morte de chagrin et de douleur.
Cette lettre a également été transmise au Dr Ahmed Shaheed, le Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme en Iran et au Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Source : Deutsche Welle