CSDHI – Sylvie Fassier, maire du Pin (77) lors de la conférence internet « solidarité avec lesfemmes iraniennes » le 19 février rappelle que la levée des sanctions en Iran après l’accord nucélaire devait prendre en compte les droits humains, ce qui n’a pas été fait :
« On ne peut pas rester insensible à ce sentiment d’injustice que peuvent avoir les femmes en Iran aujourd’hui. Ce sont des femmes courageuses, engagées. On ne peut pas faire l’économie d’un pays sans les femmes. La femme iranienne est une femme qui a su dans le passé être impliquée dans beaucoup de domaine politique, éonomique, culturelle. Moi ce qui m’a amené à vous soutenir, c’est ce sentiment d’injustice et de ne pas rester impassible devant des scènes que j’ai pu voir encore récemment, des femmes mutilées, vitriolées et pendues tout simplement pour n’avoir pas respecté des codes très misogynes faits par des hommes. Je ne peux pas rester insensible vis-à-vis de ce qui se passe aujourd’hui en Iran, à la détresse de ces femmes qui ont envie d’évoluer, de grandir, d’être l’égales des hommes. Elles ont leur rôle à jouer et je ne peux pas les laisser mourir comme ça sans être actrice moi en France, en Europe.
« Le plus important, c’était les sanctions qui étaient liées aux droits de l’homme et sur ce point ça n’a pas du tout été abordé. Ce qui est ennuyeux c’est qu’on n’a pas du tout parlé des problèmes de fond sur les droits de l’homme et cea faisait partie aussi des sanctions sur lesquelles nous étions très sensibles. Les problèmes sont restés les mêmes. Les pendaisons sont nombreuses, jours après jour. Les femmes sont traquées. Sur ce sujet des sanctions qui n’étaient pas qu’éconmiques, nous sommes restés sur un point de vue social et sociétal en stand by. Il n’y a pas eu d’évolution. On a mis seulement en avant les raisons gépolitiques et économiques, mais les droits de l’homme ont été complètement mis de côté. Il faut qu’il y ait aussi sur les droits de l’homme des sanctions internationales. »