CSDHI – Un cas horrible de violence contre les femmes à Mashhad a été laissé lettre morte. Le député de la province nord-est de Khorassan Razavi n’en a fait cas.
Une femme et ses deux filles ont été séquestrées chez elles et sauvagement torturées par le mari toxicomane pendant 21 jours sans nourriture ni eau.
Lorsqu’on lui a demandé de commenter l’incident, le parlementaire, Hashem Bani Hashemi, a dit : « Je ne suis pas informé des détails de cet incident. Je l’ai lu dans la presse, mais je ne peux pas faire aucun commentaires ».
Quant à savoir pourquoi il n’a pas donné suite à cette affaire en tant que représentant de la ville, il a répondu : « Les nouvelles publiées dans les médias ne se limitent pas à un ou deux cas ; il y a des centaines d’incidents et l’appareil judiciaire et la Force de sécurité d’Etat sont les autorités en charge du suivi de ce genre d’incidents ». Selon le rapport de l’ISNA, la femme de 30 ans qui s’appelle Azam et ses deux filles, âgées de 8 et 5 ans, ont été torturées pendant 21 jours par le mari. Au cours de cette période, elles ont été privées de nourriture et de boisson.
Le mari d’Azam acassé son nez et a déchiré son rectum avec un couteau. Il a avoué qu’il avait eu l’intention de tuer sa femme et ses enfants et de les jeter dans le puit et de les brûler.
Le tribunal du régime a malgré tout fixé une caution, mais elle s’élève à seulement 20 millions de toumans, ce qui est dérisoire (env. 5700 $) pour sa liberté.
Il n’y a pas des peines pour la violence contre les femmes en vertu des lois en Iran.
Source : Agence de presse officielle, ILNA