CSDHI – Les docteurs Mengele existent aussi en Iran. Ils opèrent dans les prisons des mollahs pour appliquer les châtiments cruels et inhumains. C’est comme ça qu’ils ont développé des machines à amputer les doigts, les mains et les pieds, parfois le nez et les oreilles. Et puis, il y a ceux qui arrachent les yeux ou qui y versent de l’acide.
C’est ainsi qu’un détenu, Mojtaba Salehi (Sadeghi), 31 ans, a été condamné à la loi du Talion, à la manière des mollahs, c’est-à-dire férocement. La semaine prochaine, dans la tentaculaire prison de Radjaï-Chahr, connue aussi sous son ancien nom de Gohardacht, près de la capitale iranienne, il va subir une peine affreuse : se faire brûler son deuxième oeil à l’acide. Il sera alors aveugle. La date exacte du supplice, bien entendu, ne lui a pas été précisée, pour augmenter le tourment.
Ce condamné avait commis un délit terrible en 2009. A moto, il avait aspergé d’acide un chauffeur de taxi au volant, le privant de la vue pour toujours.
Dans la mentalité des mollahs, il s’agit de rendre un mal pour un mal, de la manière la plus sadique. La notion d’humanité, de loi, de pardon n’entrant jamais en ligne de compte.
Les bourreaux ont donné au condamné un délai d’une semaine. Si d’ici là il paye « le prix du sang », à savoir le prix de la vision perdue de la victime et tous ses frais médicaux, il sera épargné. Sinon il perdra son deuxième oeil. Le premier lui avait été brûlé à l’acide en mars 2015. Ce châtiment s’était déroulé après cinq années d’emprisonnement, en présence du vice-procureur de Téhéran, d’une floppée d’autorités pénales et pénitentiaires, de médecins légistes et « d’un groupe de médecins spécialistes ».
A l’époque, il avait été dans l’incapacité de payer « le prix du sang ». Comment pourrait-il être en mesure de le faire aujourd’hui?
Cet homme a été condamné à dix ans de prison, à payer le prix du sang et à l’aveuglement des deux yeux à l’acide. la peine a été confirmée par la cour suprême. Les juges, tous des mollahs, se basent ssur des décrets religieux plus criminels les uns que les autres pour prononcer leurs verdicts. Cette peine avait été une première en Iran. Elle reste inégalée dans le monde.
Devant autant de cruauté, il devient indispendable que la communauté internationale, à l’instar du dossier nucléaire des mollahs, impose des sanctions à ces tenants du fascisme religieux pour mettre un terme à la torture et aux exécutions en Iran. L’éthique s’impose dans les relations diplomatiques et économiques.