CSDHI – La semaine dernière a connu de nombreuses protestations au sujet de questions d’éducation, alors que les étudiants protestent contre une contravention proposée de 5 millions de tomans (141 euros), et le personnel retraité du ministère de l’éducation a organisé des rassemblements pour protester contre les bas salaires et les conditions de vie misérables. Le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI) a écrit le mardi 27 septembre que les étudiants de l’université de technologie de Sharif protestent depuis trois jours devant le bâtiment du président de l’université. Ils se sont affrontés avec les agents de sécurité, prétendument des espions du ministère des renseignements (le Vevak) dans l’université lorsque les agents ont tenté de les disperser puis ils ont occupé le bureau du président de l’université.
Aussi selon les témoignages, les protestations ont eu lieu dans les universités de Amirkabir, de Melli (Beheshti), de Tarbiat Modarres à Téhéran, dans l’université de technologie d’Esfahan, à Razi à Kermanshah, et dans l’Université de Zanjan.
Les étudiants critiquent le plan proposé d’imposer une amende aux étudiants pour pouvoir s’inscrire au 5e semestre de cours de troisième cycle. Le plan serait conditionnel à la participation de payer une amende de 5 millions de tomans (141 euros). Les étudiants doivent aussi payer les frais d’université comme les frais d’hébergement et le restaurant self-service.
Le plan est en violation des règlements adoptés par le ministère de la science du régime.
Les étudiants rassemblés tenaient des banderoles où il était écrit : « Les étudiants préféreraient mourir plutôt que d’accepter l’humiliation » et « l’étudiant est conscient, la voix de la justice peut être entendue », ainsi que « Est-ce ici une université ou une caserne ? » D’autres sentiments ont été affichés, tels que : « Nous sommes les meilleurs étudiants, nous sommes plus privés que n’importe qui d’autre » et « l’université de Sharif ou le cabinet d’affaires de Sharif ? », ainsi que « Nous ne donnons pas d’argent par la force » et « L’université n’est pas une source de revenus ».
Selon le CNRI, « les étudiants de l’université de Sharif ont déclaré dans un communiqué que non seulement les promesses de Rohani aux étudiants et concernant les universités n’ont pas été respectées au bout de trois ans, mais sans cesse, des dépenses injustes et supplémentaires et des règlements restrictifs leur sont imposés ».
Aussi, en se retrouvant dans la matinée du 27 septembre, selon un article publié par le CNRI, des milliers de membres du personnel retraités du ministère de l’éducation ont organisé des rassemblements de protestation à Téhéran, Kermanshah, Isfahan, Zanjan, Kerman, Shiraz, Tabriz, Aligoodarz, Mashhad, Rasht , Abhar, Ilam, Yazd, Gorgan, Hamedan, Behbahan, Birjand, Bojnourd, Sanandaj, Nahavand, ainsi que dans certaines villes au nord de la province de Gilan.
A l’extérieur du parlement du régime iranien (le Majlis), les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles était écrit : « Dignité, emplois, sont nos droits inaliénables » et « Le seuil de pauvreté = 84 euros, nos salaires = 28 euros », ainsi que « Les retraités = Les oubliés » et « Respecter les retraités = prêter attention à leurs conditions de vie ».
Les forces de sécurité ont encerclé les manifestants et ont bloqué toutes les routes menant à la zone pour empêcher les gens de se joindre à eux.
« Tandis que le personnel du ministère de l’éducation et le personnel retraité vivent dans des conditions difficiles, la richesse et les revenus du pays sont dépensés pour le nucléaire anti-patriotique, l’armée, la sécurité, l’exportation de projets de terrorisme et de répression ou qui est pillé par les responsables du régime et déposé sur des comptes bancaires étrangers », écrit le CNRI, ajoutant : « Aussi longtemps que les règles inhumaines et anti-iraniennes de la dictature religieuse en Iran existeront, la pauvreté, le chômage et l’inflation s’aggraveront de jour en jour. La Résistance iranienne exprime sa solidarité avec les manifestants, et demande à la nation iranienne et aux jeunes en particulier de les soutenir ».
Source : Stop au Fondamentalisme