Kurdistan 24 – Mardin, Turquie – Les autorités turques ont arrêté deux militants kurdes du Kurdistan iranien alors qu’ils se ytrpouvaient dans un café à Mardin, a rapporté lundi le quotidien PEN Kurdish.
Sajad Jahanfard et Hasan Balade, deux Kurdes d’Iran, visitaient la ville kurde de Mardin en Turquie quand ils ont été arrêtés pour des charges non spécifiées.
Jahanfard est écrivain, essayiste, rédacteur en chef et traducteur originaire de la province de Kermashan et il se serait rendu en Turquie pour publier son livre.
Balade, écrivain et linguiste, a visité la Turquie pour s’inscrire à l’Université Mardin Artuklu, selon PEN Kurdish.
Il y a deux semaines, les deux hommes ont rencontré l’ex-président de PEN Kurdish, Seyhmus Sefer, et ils ont rempli un formulaire d’adhésion. Leur demande d’adhésion est en suspens alors qu’un comité examine leur demande.
Les écrivains auraient voyagé de Diyarbakir à Mardin, il y a environ deux semaines et ils ont rencontré d’autres membres de l’organisation.
Les hommes ont été arrêtés dans un café à Mardin avec leur hôte qui a traduit pour eux au service de sécurité.
Le traducteur a été relâché plus tard, pour être de nouveau placé en détention.
Les détenus n’ont pas de famille en Turquie et donc, aucun avocat ne leur a été assigné.
Le PEN kurdish leur a trouvé un avocat sérieux, mais l’organisation a insisté pour que davantage soit fait pour eux.
En outre, la Société kurde aux Nations Unies (KSUN) a écrit une lettre demandant aux organisations de défense des droits humains d’aider les écrivains emprisonnés dans un pays étranger.
« Veuillez renvoyer Sajad Jahanfard et Hassan Baladeh en toute sécurité dans leur région kurde en Iran depuis la prison turque où ils se trouvent actuellement », a-t-il écrit.
« Ceci est votre devoir en tant qu’organisme international qui garantit les droits de l’homme à travers toutes les frontières », poursuit la lettre.
« Ils [les prisonniers] méritent un accès à la justice et l’ONU est le seul organe international à garantir que les droits de l’homme soient protégés et garantis », a conclu le KSUN.
Edition par Karzan Sulaivany