Une patrouille l'a arrêtée dans la rue. Sans doute son foulard trop en arrière. On veut la verbaliser. Elle résiste. On veut l'emmener au poste. Elle se démène. Son foulard tombe. Elle s'enfuit. Les matraques lancent l'alerte pour la capturer.
C'est un journal allemand qui a fait paraître la photo. Aux dire des voyageurs qui reviennent d'Iran, même le personnel diplomatique féminin des ambassades, des ressortissantes étrangères donc, sortent caparaçonnées dans la rue, tant la répression contre les femmes est violente.