CSDHI – Une semaine après les mesures de Mortezavi, le procureur criminel des mollahs à Téhéran, pour contrer les activités sur les sites internet, la presse officielle le 20 décembre a annoncé la création d’une branche du parquet pour « traiter des crimes internet ». Mortezavi a déclaré à ce propos : « la tache principale de cette branche du parquet qui commence son travail cette semaine sera de lutter contre les messages de sabotage électoral », car selon lui « à l’approche des élections, des individus en envoyant des messages brefs cherchent à détruire l’image de personnalités et il faut régler cela. »
La mise en place d’un tribunal pour ce que le régime appelle les délits d’internet intervient alors qu’aucun délit n’a été défini et qu’une « loi contre les délits internet » n’a été approuvée que dans la commission des affaires judicaires du Majlis des mollahs. Elle n’a pas été soumise au reste du Majlis comme l’exige la règle de la théocratie.
Il est bon de rappeler que la censure des sites internet par le judiciaire des mollahs se fait avec l’aide d’autres organes de répression, comme les Forces de sécurité de l’Etat, le ministère de la culture, l’organisation de la communication et la radiotélévision des mollahs.
La mobilisation de tous les organes répressifs, montre combien les mollahs redoute le développement de la résistance et la montée des protestations étudiante et des jeunes épris de liberté qui utilisent tous les moyens, y compris Internet, pour combattre le fascisme religieux et faire entendre au monde leur cri de protestation.
Ces dernières semaines, des blogueurs ont été arrêtés à Téhéran, Ispahan et Machad. Le ministère du renseignement prépare le terrain à une répression plus grande.
Auparavant, les sources d’informations du régime avaient rapporté le 15 octobre qu’ « un groupe de 20 personnes du nord de Téhéran qui envoyait par SMS des slogans de propagande des Monafeghines (l’OMPI) a été arrêté par les forces de sécurité !» Lors d’un autre incident, l’agence de presse du régime le 2 novembre écrivait : «A la suite de la propagande empoisonnée des opposants contre la république islamique d’Iran, Maryam Radjavi a commencé une nouvelle campagne de propagande. »
source: ncr-iran.org