Les salariés ont annoncé qu'ils poursuivraient leur grève jusqu'à ce que la direction répondent à leurs revendications.
La direction a répandu la rumeur que les ouvriers en grèves voulaient incendier l'usine.
On compte parmi les usines et les ateliers en grève : La mine de Tabass (est), l'usine de cuivre Sarchechmeh dans la ville de Kerman (sud), les ouvriers du Jahad agricole de la ville Bouchehr (sud), les salariés du barrage Gavmichan et de l'usine de betterave de la ville de Kamiyaran (ouest), les salariés de l'usine Siah-Roukh de la ville occidentale de Divandareh, la Compagnie de l'énergie dans la ville d'Assalouyeh (sud), l'usine de porcelaine d'Aras dans la province d'Azerbaïdjan (nord-ouest) , l'usine de tissage Pachmineh Baft dans la ville de Ghazvine (ouest), l'usine de textile Mehrpoya dans la ville centrale d'Ispahan, la société Navard de la ville de Karadj (banlieue), les Télécommunications de l'Iran et Sandoq Nassoz à Téhéran, l'usine de porcelaine Hamid et les ouvriers municipaux de Sadabad dans la banlieue nord de Téhéran. Les ouvriers sont particulièrement en colère parce qu’ils se retrouvent sans la possibilité d’assurer les fêtes de fin d'année dans leurs familles.
Les directions des usines et des ateliers dans le tout le pays ont récemment utilisé une sale tactique qui consiste à accepter les revendications des salariés en colère, sans jamais les concrétiser. C'est le cas de l'usine de sucre de canne dans la ville du sud de Chouch et de l'usine Pashmineh Baft de Ghazvine.
La Résistance iranienne appelle toutes les organisations des droits de l'homme et les syndicats à travers le monde, particulièrement l'Organisation internationale du travail (l'OIT) à condamner les mesures répressives du régime des mollahs et soutenir les revendications des salariés iraniens.
(CNRI )