CSDHI – Malgré les dissimulations officielles sur le bilan de l’épidémie de coronavirus, l’agence de presse officielle ILNA a rapporté, le 12 mars 2020, que sur les ordres du gouverneur de Khaf, dans la province de Razavi Khorassan, un grand nombre de tombes ont été creusées sur les contreforts des montagnes Khajeyar pour enterrer les victimes du coronavirus.
Les préparatifs contredisent les annonces officielles de seulement cinq cas à Khaf.
ILNA a également fait cette déclaration : « Le creusement de dizaines de tombes d’une profondeur de 4 mètres, dans l’agglomération de Khaf a terrifié et paniqué les habitants de cette région. »
Le Washington Post a également rapporté qu’un certain nombre de fosses communes ont été creusées dans la ville de Qom pour y enterrer les corps d’un grand nombre de victimes de coronavirus.
Le site web Al-Arabiyeh a également signalé qu’il y a plusieurs semaines, et depuis que l’Iran a annoncé ses premiers cas de coronavirus, des signes d’activités contre nature ont été observés dans un cimetière de Qom qui est l’épicentre du coronavirus en Iran.
Les images satellite confirment également les activités à la fin de février qui montrent deux énormes fosses de 91 mètres de long chacune.
L’épidémie de coronavirus a coûté la vie à 4 900 personnes à travers l’Iran alors que le virus continue de se propager dans davantage de villes.
Le régime iranien a annoncé que le nombre de victimes du COVID-19 en Iran s’établissait à 724 dans le pays et a estimé le nombre d’infections à 13 938.
Il existe des preuves claires et indéniables que le régime était au courant du virus des semaines avant son annonce officielle, le 19 février. Le régime s’est abstenu de fournir des informations à la population par crainte d’un faible taux de participation aux élections législatives du 21 février et d’une faible participation lors des rassemblements pro-régime organisés le 11 février, date d’anniversaire de la révolution de 1979.
Même après avoir reconnu les cas de coronavirus, les responsables du régime ont continué de minimiser la situation et les chiffres. Les autorités de Mashhad et de Qom avaient refusé de fermer les sanctuaires chiites sacrés qui attirent chaque année des millions de pèlerins. Cette mesure aurait pu empêcher la propagation du virus. Ironiquement, le gardien du sanctuaire, Hazrat Masumeh, à Qom avait même insisté pour le garder ouvert, le qualifiant de « maison de guérison ».
Les autorités iraniennes contrôlent strictement les informations sur le coronavirus et punissent sévèrement toute personne qui envoie des nouvelles et des informations sur le nombre de patients et de décès à l’opposition ou aux médias étrangers. Ces derniers jours, plusieurs personnes ont été arrêtées ou licenciées pour avoir contacté les médias ou publié des photos et des vidéos de l’épidémie de coronavirus sur les médias sociaux.
Source : Iran HRM