CSDHI – Des manifestations ont éclaté vendredi en Iran après que le régime iranien eut annoncé une augmentation soudaine du prix de l’essence.
Il y a deux jours, 65 villes laissaient éclater leur colère. Auourd’hui, plus de 90 villes sont envahies par des soulèvements populaires. On parlait de 61 morts dans la journée, on estime quelques heures plus tard que le nombre de manifestants tués est passé à au moins 158, au bout de trois jours. Les forces de sécurité ont fait face à des manifestations violentes jusqu’à samedi, mais les événements de ce week-end montrent que le régime cherche désespérément à préserver son pouvoir, même s’il en est incapable.
Ces manifestations ont peut-être été déclenchées par des préoccupations économiques, mais elles ont rapidement porté sur un changement de régime, les manifestants scandant des slogans contre les dirigeants du régime iranien et demandant le renversement des mollahs. Ces slogans comprenaient « les mollahs doivent foutre le camp », « Mort au dictateur » et « Mort à [le Guide suprême Ali] Khamenei ».
Les manifestants ont alors commencé à attaquer les bâtiments gouvernementaux, les commissariats de police, les banques et d’autres symboles de la répression du régime et, même si le régime avait renforcé les mesures répressives la veille, la population continuait de vaincre les mollahs.
Ces manifestations sont décrites comme plus intenses avec un environnement anti-régime plus important que les manifestations nationales de décembre 2017 et sont exactement le genre de chose qui préoccupait Khamenei à la fin de 2018.
Khamenei a même admis dimanche que ces manifestations étaient soutenues par l’opposition iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Donc, étant donné que le Régime savait que ces hausses de prix provoqueraient des protestations de masse ; suffisamment pour que le régime augmente les mesures de sécurité à l’avance, pourquoi poursuivre les augmentations de prix ? Tout simplement parce qu’ils sont dans une situation économique si difficile à cause des sanctions et de l’isolement qu’ils n’ont d’autre choix que de le faire pour recueillir des fonds pour leurs belligérants et leur terrorisme. (Il ne leur viendrait même pas à l’esprit de mettre fin à leurs actions malveillantes parce que cela reviendrait essentiellement à admettre la défaite du régime.)
De nombreux responsables ont essayé de se distancer de la hausse des prix, ce qui a provoqué une nouvelle série de luttes intestines entre le régime et a même promis d’inverser l’augmentation (quelque chose qui ne s’est jamais concrétisé), mais cela montre encore plus à quel point les mollahs sont désespérés. Madame Maryam Radjavi, Dirigeante élue de la Résistance iranienne, a tweeté : « De Beyrouth à Bagdad et maintenant à Téhéran, à Chiraz, à Ahwaz et dans tout l’Iran, la terre tremble sous les mollahs. Avec ces crimes, les mollahs ne peuvent pas échapper à une certaine chute. »
Source : INU