Amnesty international – Les services de renseignement et les forces de sécurité iraniens ont commis des actes effroyables, se rendant coupables de viols, de viols collectifs et d’autres formes de violences sexuelles, qui constituent des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements. Ces violences ont été infligées à des femmes, des hommes et des enfants, parfois âgé∙es d’à peine 12 ans, qui ont été détenu·es arbitrairement en lien avec les manifestations organisées dans tout le pays entre septembre et décembre 2022, dans le cadre du mouvement « Femme. Vie. Liberté. » déclenché par la mort en détention de Mahsa/Zhina Amini.
Extrait
« Les agents nous ont tous et toutes battu∙es, nous donnant des coups de poing et de pied, des coups de matraque et de tuyau. Nombre d’entre nous ont été blessé·es. Ils ont cassé le nez et les dents d’une femme. Ils ont menacé les hommes de violer les femmes de leur famille et ont agressé sexuellement toutes les femmes. [Ils] ont agrippé les seins et les parties génitales des femmes. Ils ont arraché leurs hauts sous nos yeux, les laissant torse nu. Ils ont même menacé de leur arracher les seins et de les couper au couteau ».
Behrooz, un manifestant, fait le récit de ce qu’il a subi et de ce dont il a été témoin dans un commissariat de la police de la
sécurité publique
Pour lire le rapport dans son intégralité : « Ils m’ont sauvagement violée ». Le recours aux violences sexuelles comme arme pour écraser le soulèvement « Femme. Vie. Liberté » – Synthèse – Amnesty International