CSDHI – La Cour suprême de Belgique a interdit la mise en application d’un traité d’échange de prisonniers avec l’Iran.
Les opposants à cet échange de prisonniers craignaient que l’accord ne facilite le retour en Iran d’un cerveau d’attentat à la bombe.
Assadollah Assadi, qui était un diplomate iranien, a été condamné à 20 ans de prison, reconnu coupable d’avoir fourni des explosifs pour faire sauter une réunion à Paris de l’opposition iranienne en exil.
En échange de sa libération, l’Iran devait libérer le travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, détenu en Iran depuis février.
Le tribunal belge a suspendu le traité d’échange de prisonniers pour au moins trois mois, jusqu’à ce qu’une décision finale soit prise.
Le tribunal avait estimé qu’Assadi avait orchestré le complot visant à attaquer l’opposition iranienne en exil sous la couverture d’un diplomate en Autriche et qu’il ne bénéficiait donc d’aucune immunité en Belgique.
L’Iran souhaite que la Belgique reconnaisse l’immunité diplomatique d’Assadi.
Pendant ce temps, le travailleur humanitaire Vandecasteele affirme qu’il est traité de manière inhumaine dans sa prison iranienne. Il a entamé une grève de la faim. Les membres de sa famille s’inquiètent de sa santé défaillante.
Source : VOA