CSDHI – Mme Radjavi a dénoncé les agissements des gouvernements occidentaux qui ont sacrifié les droits humains en Iran au profit de leurs relations avec la dictature religieuse et des négociations atomiques.
L’appareil de torture et de mort du régime inhumain en Iran ne s’est pas arrêté pour la Journée internationale des droits humains. Le 10 décembre quatre condamnés ont été pendus à Karadj (banlieue de Téhéran) et à Qazvine (ouest de la capitale), parmi eux une femme et un ressortissant afghan. Ainsi au cours des 17 derniers jours, 55 personnes, dont trois femmes, ont été exécutées.
Par ailleurs, le 9 décembre, les gardiens de la prison de Gohardacht (banlieue de Téhéran) ont fait une descente dans le quartier n°6 et ont violemment passé à tabac les détenus. Prétextant une inspection, les gardes ont fait sortir dans la cour les prisonniers de ce quartier – soit un bon millier – sans vêtements chauds en plein hiver glacial. Quand ces derniers ont protesté, la garde spéciale commandée par le chef Bagheri et le commandant Mansour Safari, s’est mise à les bastonner à coups de matraque, de tuyaux en plastique et de bâtons électriques et a détruit toutes leurs affaires.
Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, dans une conférence le 10 décembre au Parlement européen à Bruxelles, à l’occasion de la Journée internationale des droits humains, a déclaré que dans l’Iran des mollahs, les droits humains n’existent pas.
Depuis que Rohani a accédé à la présidence du régime, au moins 1200 condamnés ont été exécutés. Jamais en 25 ans, autant de prisonniers ont été pendus pendant la première année de présidence de Rohani en Iran, jamais autant de membres de l’opposition ont été la cible de massacres et de prises d’otages, jamais les femmes ont été ouvertement la cible de campagnes aussi cruelles, a-t-elle expliqué.
Mme Radjavi a dénoncé les agissements des gouvernements occidentaux qui ont sacrifié les droits humains en Iran au profit de leurs relations avec la dictature religieuse et des négociations atomiques. Elle a appelé à ce que toute relation avec le régime iranien soit subordonnée à l’amélioration de la situation des droits humains et que les dirigeants de ce régime soient traduits en justice pour leurs crimes.
Source : Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 décembre 2014