CSDHI – Le moi de mai est à peine entamé en Iran que les mollahs affichent déjà à leur actif dix pendaisons dont une en public. Ce chiffre effroyable s’explique par la multitude de manifestations et de grève qui émaillent le pays et par la colère qui gronde devant la vie chère et le chômage. Les mollahs ont peur d’une explosion sociale. Il s’agit de faie régner la terreur.
Les manifestations du 1er mai à peine interdites avec leur lot d’arrestations, la dictature religieuse a procédé à à dix exécutions à la chaine.
Le 1 mai : Un homme pendu à Nahavand
Le 2 mai : Deux hommes pendus à Machad
Le 3 mai : Deux hommes pendus à Ardebil et quatre hommes pendus à Karadj
Le 4 mai : Un homme pendu en public à Nour dans le nord de l’Iran
A part le bruit sec de la corde qui se tend sur les potences dans les prisons, le crissement de la grue qui a pendu cet homme en public et les pleurs des familles endeuillées, on n’a pas entendu un mot de condamnation dans la presse et les milieux politiques occidentaux. Et pourtant hier c’était la journée de la liberté de la presse…
Il est temps d’exiger des sanctions pour faire cesser les exécutions en Iran.