CSDHI – Ghoncheh Ghavami, une jeune anglo-iranienne emprisonnée en Iran pour avoir voulu assister à une rencontre sportive de volley-ball masculin est en grève de la faim. Elle vient d’être condamnée à un an de prison.
Agée de 25 ans, diplômée en droit d’une université de londonienne, elle proteste contre ce qu’elle appelle sa détention illégale, a dit sa mère dans une interview.
Les femmes ne sont pas autorisées à assister aux matchs de football et de volley-ball en Iran. Les mollahs pensent que leurs ondes maléfiques pourraient dévier la trajectoire du ballon. Du reste les femmes ont à peine le droit de respirer en Iran, tous les autres droits leur ayant été retirés, à part celui de se taire. Dieu merci, elles sont au premier rang pour faire entendre leur opposition.
Répondant à des rapports sur la peine de Gahavami, la directrice d’Amnesty International au Royaume Uni, Kate Allen, a déclaré dimanche : « C’est un verdict consternant ».
« Il est scandaleux que la jeune femme ait été enfermée tout simplement pour s’être pacifiquement exprimée sur la façon dont les femmes sont victimes de discrimination en Iran ».
« Ghoncheh est une prisonnière d’opinion et les autorités iraniennes devraient annuler sa peine et procéder à sa libération immédiate et inconditionnelle.
« Les autorités devraient également enquêter sur les allégations selon lesquelles Ghoncheh a été l’objet de menaces de mort par ses interrogateurs et lui accorder une compensation pour sa détention arbitraire et son isolement cellulaire prolongé ».