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Les escadrons de la mort locaux, une solution pour écraser les protestations

22 septembre 2020
in Répression
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Les escadrons de la mort en Iran

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Les escadrons de la mort en Iran

CSDHI – Plusieurs commandants militaires du régime ont récemment annoncé la formation de nouveaux escadrons de choc locaux, des patrouilles Razaviyoun et d’autres groupes de réaction rapide dans les villes et les provinces du pays. Les observateurs considèrent cette nouvelle stratégie comme la réponse ultime aux vastes protestations iraniennes, en novembre 2019.

En quoi les manifestations de novembre 2019 ont-elles été différentes ?

Avant le soulèvement de novembre 2019, chaque fois que des manifestations anti-régime ont éclaté dans une ou plusieurs villes ou provinces, le régime a envoyé des troupes de renfort des villes et provinces voisines. Il s’agissait d’aider les services du renseignement, les pasdarans et les unités spéciales des Forces de sécurité de l’État (FSE) à écraser les manifestations.

Mais cela n’a pas marché en novembre 2019.  Des manifestations de colère ont éclaté simultanément dans des centaines d’endroits à travers le pays.

En réalité, les protestations anti-régime de novembre 2019 sont singulières. Ce sont les manifestations les plus répandues de l’histoire du régime clérical dans presque toutes les 30 provinces iraniennes.

Pour la première fois, les services de sécurité et les forces armées du régime clérical ont manqué de troupes pour faire face aux protestations.

Solution de dernier recours

Ainsi, pour contrôler la situation dans les villes, les pasdarans, la SSF et la force paramilitaire du Bassidj ont décidé de mettre en place des patrouilles locales dans chaque quartier de chaque ville.

Mohammad Yazdi, commandant de la force spéciale des pasdarans de la capitale, a déclaré à l’agence de presse BORNA, le 14 septembre 2020, qu’ils formaient des brigades locales dans différents quartiers de Téhéran.

Ce plan est un effort coordonné des pasdarans, de la Force de sécurité de l’État (SSF) et du pouvoir judiciaire.

Dans une déclaration du 15 septembre 2020, le commandant des pasdarans de la province du Khouzistan a annoncé qu’il avait mis en place des unités de patrouille Razaviyoun, à Ahwaz et dans d’autres villes de la province.

La dernière annonce a été faite par le commandant de la SSF de la province d’Ispahan. Il a déclaré que des groupes spéciaux avaient été formés pour réagir rapidement et sévèrement aux troubles d’Ispahan.

Reza Massoudifar, directeur judiciaire chargé des mesures de sécurité préventive, avait précédemment annoncé que les provinces de Khouzistan, Alborz, Isfahan et Téhéran étaient les foyers de protestations.

Que préparent les mollahs ?

La vérité est que le peuple iranien ne veut pas de la dictature religieuse des mollahs. Ils l’ont exprimé de différentes manières et à différents moments.

Cependant, la seule réponse du régime aux justes exigences du peuple iranien a toujours été et continue d’être une main de fer.

L’ampleur des manifestations de novembre 2019 a été telle que le régime a dû envoyer ses pasdarans pour massacrer les manifestants, pour contenir et réprimer les protestations. Ces forces ont tué plus de 1 500 personnes au cours d’une répression sanglante.

Ainsi, pour empêcher toute protestation publique, le régime s’est efforcé de mettre en place des brigades locales de tueurs à gages dans tous les quartiers et districts de chaque ville. Celles-ci ont pour objectif d’écraser toute manifestation avant qu’elle n’éclate dans les villes, et en particulier dans la capitale, à Téhéran.

Rouhani salue la répression

Parallèlement à la formation de nouvelles brigades locales de tueurs à gages, le régime a appelé à une approche dure envers les manifestants.

Rouhani a salué les forces de sécurité qui ont réprimé et écrasé les manifestants. Il a déclaré : « Je remercie le ministère du renseignement, les forces de sécurité de l’État, le corps des gardiens de la révolution (les pasdarans), le Bassidj et toutes les forces armées et sécuritaires qui ont tout donné pour identifier et arrêter les chefs de groupes qui cherchaient à porter atteinte aux biens publics. Ils vont arrêter d’autres personnes. Ils doivent être traités conformément à la loi. » (Bayan-e Ma, 18 novembre 2019)

L’ordre de tirer à volonté sur des manifestants sans défense

Leila Vasseghi, le gouverneur de la ville de Qods, a déclaré ouvertement : « J’avais donné l’ordre de tirer sur quiconque entrerait dans le bâtiment du gouvernorat. » (Site web officiel Bahar, 1er décembre 2019)

Appel à l’exécution par pendaison

Le 18 novembre 2019, le quotidien Kayhan écrivait : « Les autorités judiciaires estiment qu’il est certain que les chefs d’émeute seront punis par la pendaison. (Le quotidien officiel Kayhan, 18 novembre 2019)

Couper les membres des manifestants et les tuer sous la torture

Le 26 novembre 2019, dans une interview accordée à la chaîne de télévision officielle n°1, Abolfazl Bahrampour, un expert religieux, a dit ceci à propos des manifestants : « Tous les manifestants sont des Moharebs (personnes qui font la guerre à Dieu). Nous devons les torturer à mort. Il faut amputer leurs membres. Puis nous devons les exécuter violemment sur le lieu où ils ont commis le crime. Ainsi personne n’osera plus jamais faire une telle chose. »

Il a appelé à « tuer sous la torture, à exécuter par pendaison, à amputer la main droite et le pied gauche, et à bannir » les jeunes.

Quant à l’assassinat de manifestants sous la torture et à la loi qui le sanctionne, il a déclaré : « Les punitions pour Moharebeh (faire la guerre à Dieu) et pour la corruption sur la Terre, comprennent le meurtre, la pendaison, amputation de la main droite, puis du pied gauche, et le bannissement. » (Rouydad24.ir, 28 novembre 2019)

Exécution de manifestants détenus pour effrayer la population

Enfin, le régime a mis ses menaces à exécution en exécutant deux des manifestants détenus.

Le 5 août, la justice iranienne a pendu Mostafa Salehi, 33 ans et père de deux enfants. Il avait participé aux manifestations de décembre 2017-janvier 2018 contre les prix élevés.

Le 12 septembre, ils ont pendu à la hâte Navid Afkari, 27 ans et champion de lutte. Il avait participé aux manifestations de Kazeroun en août 2018.

La communauté internationale doit réagir aux projets du régime iranien de massacrer les manifestants iraniens. Ils ne font que revendiquer leurs droits légitimes. Ils ne doivent pas faire des affaires ou négocier avec les meurtriers du peuple iranien.

Source : Iran HRM

Tags: escadronsprotestations
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