CSDHI – Près d’une année s’est écoulée depuis les manifestations nationales de novembre 2019.
Iran Human Rights Monitor a vérifié les noms de 20 autres manifestants que les forces de sécurité ont tués pendant les protestations dans la ville de Mahshahr, dans le sud-ouest du pays.
Les noms de 20 manifestants arrêtés en novembre 2019 sont révélés
La liste a été compilée sur la base de témoignages et de sources crédibles en Iran.
Voici les noms des 20 personnes tuées dans un marais près de la ville de Mahshahr :
- Ehsan Sadeghi,
- Ahmad Rouhanifar,
- Asghar Rajaei,
- Amir Boushehri,
- Jaber Saberi,
- Jafar Panahi,
- Jamshid Malahan,
- Javad Payabi,
- Javad Nezarat,
- Hassan Veisi,
- Hayawi Sharifat,
- Abbas Ansarian,
- Ali Jelveh,
- Alireza Ghanavati,
- Kamran Davari,
- Kourosh Ahwazi,
- Mojtaba Rezaei,
- Mohsen Sarafraz,
- Mershad Dehi et
- Homayoun Dashti.
En novembre 2019, le régime a assassiné au moins 1500 manifestants
Au moins 1 500 manifestants ont été tués. Des milliers ont été blessés lors de la répression des manifestations par le régime iranien. Celles-ci ont éclaté en novembre 2019 à la suite d’une augmentation surprise du prix de l’essence.
Le 18 novembre 2019, selon des témoins oculaires, les pasdarans ont pris d’assaut la ville de Chamran. Puis, ils ont encerclé les routes de Mahshahr.
Les pasdarans ont tiré à la mitrailleuse lourde. Ils ont tué près de 100 manifestants, pour la plupart des jeunes hommes désarmés, dans un marais où ils avaient trouvé refuge.
Le meurtre d’au moins 1500 manifestants en novembre 2019, y compris ceux de Mahshahr, est un exemple clair de crime contre l’humanité. Les arrestations arbitraires de dissidents se poursuivent. Tout comme les tortures de prisonniers, le harcèlement de milliers de familles en les tenant dans l’ignorance du sort de leurs enfants et l’exécution des manifestants.
IHR demande l’intervention de l’ONU pour mettre un terme aux répressions
Iran Human Rights Monitor demande instamment au Conseil de Sécurité des Nations Unies, aux gouvernements du monde et à la communauté internationale de prendre des mesures urgentes pour mettre fin immédiatement au meurtre et à la répression des manifestants.
Nous demandons aux Nations Unies de dépêcher rapidement des missions d’enquête en Iran. Les dirigeants du régime doivent faire face à la justice pour avoir commis des crimes contre l’humanité. Le silence et l’inaction sont tous deux une violation des conventions, des lois et des normes internationales. Ils encouragent le régime à poursuivre ses crimes.
Source : Iran HRM