CSDHI – Un haut responsable iranien a admis le rôle joué par l’OMPI / MEK lors du soulèvement de novembre 2019. Les médias officiels, lucides et conscients de la colère des Iraniens, parlent de la chute de la tyrannie des mollahs.
En novembre 2019, des protestations ont éclaté en Iran. Elles ont pris le régime par surprise. Celui-ci a ordonné à ses forces répressives de sévir contre le peuple dans la rue. Plus de 1 500 manifestants ont été tués avec une effroyable violence. Des milliers d’autres ont été blessés et des milliers d’autres encore ont été arrêtés.
1500 morts en quelques jours lors du soulèvement de novembre 2019
Reuters a confirmé, dans un document spécial du 23 décembre 2019, la répression meurtrière des manifestations nationales. Il a également réaffirmé le bilan de 1 500 morts annoncé par l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) le 15 décembre 2019.
Depuis février de cette année, la pandémie du coronavirus est en plein essor. Le Guide suprême a déclaré que cette crise sanitaire s’est révélée être une bénédiction pour le régime. Car il compte l’utiliser à son avantage. Cependant, le régime ne pourra pas contenir la colère du public plus longtemps, surtout en raison de son mode de gestion de la crise sanitaire.
116 500 morts de la Covid-19 à cause de l’incompétence du régime
Plus de 116 500 personnes sont mortes du nouveau coronavirus en Iran, selon l’OMPI/MEK le lundi 5 octobre. Le nombre officiel de morts déclaré par le régime s’élève à 27 192, soit environ un cinquième du chiffre réel.
Les médias officiels du pays ont rendu compte de la situation. Ils ont averti le régime que les crises successives ne jouaient pas en sa faveur. Une série de crises économiques ont eu lieu ces dernières années. De plus en plus de personnes sont tombées dans une extrême pauvreté. La corruption et les détournements de fonds généralisés ont fait perdre une part importante de la richesse nationale du pays. Les prix des biens augmentent fortement depuis un certain temps et la monnaie nationale s’est fortement dévaluée.
Des luttes à l’intérieur du régime
En outre, la crise politique a montré que le régime est loin d’être uni. En effet, ses luttes intestines débordent dans le domaine public. A celles-ci s’ajoutent les critiques des députés à l’égard du président Hassan Rouhani qui sont diffusées publiquement.
Des exécutions qui attisent la haine du peuple pour les mollahs
En plus de tout cela, la répression du régime contre les prisonniers politiques et les manifestants suscite une grande colère. Plusieurs incidents très médiatisés ont irrité le peuple iranien, notamment la récente exécution de Navid Afkari. Le régime a arrêté le jeune champion de lutte à la suite de sa participation à une manifestation. Il a été torturé pour faire de faux aveux. Ensuite, il a été condamné à mort.
Un autre drame a suscité une intense colère de la population. Il s’agit du récent suicide du père d’Amir Hossein Moradi. Il a été soumis à une intense torture psychologique après que son fils ait été arrêté et condamné à mort.
Les médias officiels bien conscients de la gravité de la situation en Iran
La publication Arman, liée au célèbre Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans), a déclaré que la « situation est sans espoir » et que la population « ne croit pas que la situation puisse être réformée. »
Mardom Salari a écrit que « les profondes crises sociales, économiques, politiques et culturelles semblent avoir mis la paix et la sécurité dans des conditions fragiles et vulnérables. »
Le média officiel, Javan, qui a également des liens avec les pasdarans, a averti ses confrères de cesser de rendre compte de la réalité de la situation car cela ne ferait que rendre les choses plus difficiles pour le régime. Il a écrit : « Essayer de rendre compte de la souffrance du peuple … n’aura d’autre effet que d’assombrir le visage du pays et de donner l’espoir aux ennemis d’augmenter les pressions et les sanctions. »
La fin de la dictature iranienne n’est plus très loin…
Le régime sait qu’un nouveau soulèvement pourrait signifier la fin de l’existence des mollahs. La colère de la population est grande. Le peuple a clairement fait savoir qu’il ne sera pas réduit au silence par le régime. Totalement incapable de se réformer, le régime sait que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne s’effondre.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) : « Aujourd’hui, le changement de régime en Iran est indispensable non seulement à la liberté et à la démocratie en Iran. Il est nécessaire aussi pour la santé de chacun en Iran et la protection de leurs maisons, villes et villages contre les catastrophes naturelles.
Source : Stop au Fondamentalisme