CSDHI – Le président de la Cour suprême iranienne a déclaré aujourd’hui qu’il ne fallait faire preuve d’aucune clémence envers « ceux qui menacent la sécurité ». C’est ainsi qu’il répond aux critiques concernant le traitement violent des suspects par les forces judiciaires et sécuritaires.
Malheur à celui qui défie la sécurité des mollahs
Vous ne pouvez pas plaisanter avec la sécurité et c’est notre ligne rouge. le régime ne plaisante pas avec les voleurs de sacs à main et de téléphones portables. Il les réprime avec fermeté. Les procureurs devraient travailler avec tous les départements pour empêcher les délinquants de trouver des opportunités », a déclaré Ebrahim Raisi dans des commentaires diffusés sur le site Internet officiel Mashreq News.
Raisi a souligné que le pouvoir judiciaire ne ferait preuve d’aucune clémence. Il punira tous « ceux qui ont un passé de voleurs et ceux qui menacent la sécurité par leur méchanceté ».
En effet, selon le chef de la police du renseignement du Grand Téhéran, plus de 50 % des personnes arrêtées pour vol sont des « délinquants primaires. »
« Cela montre que ces vols sont le résultat des conditions actuelles », a déclaré Alireza Lotfi à l’agence de presse ILNA. Il a laissé entendre que la pauvreté était derrière les vols.
Traitement violent et inhumain des prétendus délinquants
Les nouvelles remarques du président de la cour suprême sont une réponse aux critiques des Iraniens et aussi de certains responsables sur le traitement brutal des délinquants en public.
Les médias officiels iraniens ont publié plusieurs vidéos et informations sur cette brutale humiliation publique de la population locale. Elle est qualifiée de « comportement public de voyou ». Les hommes ont défilé dans des camions de police. Pendant ce temps, des forces de sécurité masquées les giflaient et les malmenaient. Elles les ont obligés à se « repentir » en public. Ces « criminels » ont défilé en public. Puis la justice iranienne les a jugés et officiellement inculpés. Les agents répressifs les humilient généralement en public quelques jours seulement après leur arrestation.
Lors d’un autre incident, fin octobre, on a appelé la police pour régler un conflit familial. Celui-ci a conduit à la mort de Mehrdad Sepehri, âgé de 30 ans. La police a tasé, aspergé de spray au poivre, et battu Mehrdad en public à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran. Elle l’avait attaché et menotté à un poteau. Sa famille a déclaré qu’il était mort par suffocation à cause du spray au poivre.
Source : Iran News Wire