CSDHI – De nombreux Iraniens de la province du Khouzistan ont contracté l’hépatite A après avoir bu de l’eau contaminée par des eaux usées en raison des récentes inondations et de la mauvaise gestion des autorités.
La population contracte l’hépatite A en buvant de l’eau contaminée
Mohammad Reza Izadi, le chef de la commission d’enquête, de supervision et d’inspection du conseil municipal d’Ahwaz, a déclaré mardi : « Pendant plusieurs mois, on m’a fourni des documents confidentiels provenant des archives de la société ABFA. Ils indiquent que le centre de santé avait signalé des personnes ayant contracté l’hépatite A. En d’autres termes, le mélange de l’eau et des eaux usées a provoqué des maladies intestinales, mais ces cas n’ont pas été traités. »
A cause des inondations, l’eau s’est mélangée à des eaux usées
Ces inondations ont également détruit de nombreuses maisons. Elles sont survenues à un moment où les Iraniens tombaient déjà malades à cause de la pandémie incontrôlée de la Covid-19 et des niveaux dangereux de pollution de l’air.
Ce n’est même pas la première fois que les eaux usées contaminent l’eau du Khouzistan. Les systèmes d’égouts non standardisés en sont la cause. En 2018, le chef du centre de santé du Khouzistan, Shokrallah Salmanzadeh, a signalé 34 cas d’hépatite A dans deux villes en raison de la pollution de l’eau.
Du plomb et du mercure dans l’eau
Quelques années plus tôt, Ebrahim Rajabzadeh, membre du comité scientifique de la Conférence nationale du fleuve Karoun, avait indiqué que la plupart des cancers dans la province étaient liés à la présence de plomb et de mercure dans l’eau.
La population locale n’a pas accès à l’eau potable. Pourtant, c’est dans cette province que se trouve la majorité des ressources naturelles de l’Iran, y compris le gaz.
Le chef de l’organisation d’inspection Hasan Darwishian l’a confirmé, le 8 décembre. Il a attribué le problème à des « pénuries d’infrastructures » prévisibles. Et il a déclaré que le plan de drainage a commencé en 2006, mais que seulement 40 % sont achevés.
En ce qui concerne les autres crises sanitaires auxquelles le peuple iranien est confronté, elles sont également dues à une mauvaise gestion et à un mépris général de la population.
La combustion du mazout pollue l’air des villes
La combustion de mazout dans les usines a récemment exacerbé la pollution de l’air en Iran. Soi-disant en raison d’une pénurie de gaz. Pourtant, elles disposent en réalité de 33,2 trillions de mètres cubes de réserves de gaz. Les autorités veulent juste vendre cela pour financer leurs activités malveillantes.
Le gouvernement a tenté d’accuser la population de surconsommation. Mais il a en fait causé une panne de courant dans plusieurs villes mardi, en disant que c’étaient des pannes ou de la pollution de l’air.
Pendant ce temps, les décès dus au coronavirus ont dépassé les 200 000. Et le Guide suprême Ali Khamenei a reçu des vaccins des États-Unis ou du Royaume-Uni.
« D’une part, le régime clérical inhumain dilapide les richesses du peuple iranien sur des projets nucléaires, de missiles et de terrorisme non patriotiques. D’autre part, il tue les gens par la consommation de mazout », a déclaré Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
La santé, la vie, tout ça ne vaut rien pour les mollahs
« La seule préoccupation des mollahs est de préserver leur régime. Pour eux, la vie, la santé et le bien-être du peuple ne valent rien. Tant que ce régime sera au pouvoir, il n’y aura aucune tentative d’acheter des vaccins, pas d’air pur, et aucune solution pour contenir les dégâts causés par les inondations et les tremblements de terre », a-t-elle ajouté.
Source : Iran Focus (site anglais)