CSDHI – Le mercredi soir 4 janvier, 111e nuit du soulèvement national, les slogans « Mort à Khamenei » et « Mort au dictateur » ont résonné dans divers quartiers de Téhéran, notamment sur le boulevard Ferdows, à Sattar Khan, Shahrara, Punak et Geisha. À Sabzevar, une base des bassidjis, et à Téhéran, Marvdasht, Mahabad et Dorud, les jeunes provocateurs ont mis le feu aux panneaux d’affichage portant des photos de Qassem Soleimani, le commandant assassiné de la force terroriste Qods.
« Pauvreté, corruption, prix élevés, en avant pour le renversement ; Mort à l’oppresseur, que ce soit le Shah ou le Guide (Khamenei) ; Nous avons écrit avec notre propre sang, nous sommes dévoués au peuple, nous sommes les Moudjahidines du peuple en guerre contre les mollahs ; Mort à Khamenei, Longue vie à Radjavi » ont scandé des jeunes à Téhéran.
Mardi soir, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Soleimani, un groupe de jeunes gens courageux a scandé à Téhéran, près de la place Enghelab, « Pauvreté, corruption, prix élevés, nous marcherons pour les renverser », « Mort à l’oppresseur, que ce soit le Shah ou le Guide (Khamenei) », « Tous pour le renversement du régime », « Nous avons écrit avec notre propre sang, nous sommes dévoués au peuple, nous sommes les Moudjahidines du peuple en guerre contre les mollahs », « Mort à Khamenei, Vive Radjavi. «
Un groupe de femmes courageuses a scandé « Maudit soit Qassem Soleimani » dans les rues de Qaemshahr, dans le nord de l’Iran. Un groupe de femmes détenues à la prison de Fardis, à Karaj, a entamé lundi une grève de la faim pour protester contre leur statut incertain.
Haider Azimi, 36 ans, père de trois enfants, arrêté lors des manifestations de Tabriz il y a environ un mois, est mort le lundi 2 janvier sous la torture brutale de la prison de Tabriz. Les agents du régime ont menacé sa famille de ne pas parler en public de sa mort et d’enterrer son corps en secret.
Le pouvoir judiciaire du régime à Sari, capitale de la province de Mazandaran (nord), a condamné à mort Arshia Tak Dastan, 18 ans, pour « corruption sur terre » et « guerre contre Dieu ».
Depuis la nomination du gardien de la révolution Mohammad Karami au poste de gouverneur du Sistan et du Baloutchistan, le régime a procédé à de nombreuses arrestations. Rien qu’au cours des quatre derniers jours, les agents du régime ont arrêté plus de 100 personnes à Zahedan, dans le bazar, la rue Kowsar, Be’sat, le parc Kudak et ailleurs.
Source : Stop au Fondamentalisme