CSDHI – Au milieu des plus grandes manifestations en Iran depuis les quatre dernières décennies, le régime a décidé de célébrer le troisième anniversaire de la mort de Qasem Soleimani qui n’est en rien comparable aux années précédentes.
En tant que chef de la Force Qods du régime, Soleimani a dirigé cette organisation terroriste dans ses activités malveillantes à l’étranger, principalement au Liban, en Irak, en Syrie et au Yémen.
Au cours des trois dernières années, le régime a tout tenté pour faire de lui un héros national. Ils l’ont comparé à des personnes célèbres et patriotes de l’Iran comme Amir Kabir, Ariobarzanes, Surena, Nader Shah, et même Rais-Ali Delvari et Mirza Kuchik Khan. Mais cela ne leur suffisait pas, alors ils l’ont comparé à Che Guevara.
Cette quantité de propagande montre la situation critique et chaotique du régime. Mais la vérité est qu’il est tristement célèbre pour d’innombrables crimes contre le peuple iranien et l’ensemble du Moyen-Orient. Il est connu pour ses attaques chimiques contre le peuple syrien.
Avec Bachar Assad, il est responsable de la mort de plus de 500 000 Syriens et du déplacement de plus de onze millions de personnes. Par conséquent, de nombreux Syriens l’ont reconnu comme un tueur d’enfants sans pitié.
Il est responsable du gaspillage des richesses du peuple iranien dans les activités malveillantes extraterritoriales du régime. Heshmatollah Falahatpishe, un ancien député du régime, a déclaré un jour : « Je le répète encore une fois, nous avons donné à la Syrie environ 20 à 30 milliards de dollars, et nous devons les récupérer. L’argent de notre nation a été dépensé là-bas ».
Ce n’est pas sans raison que, lors du troisième anniversaire de sa mort, les jeunes d’Iran ont mis le feu à ses statues, ses pancartes et ses bannières.
Certains des crimes commis par ce criminel sont les suivants :
- Participation à la répression du peuple du Kurdistan en 1980 par la fatwa de Khomeiny.
- Formation de groupes de jeunes gens pour les envoyer sur les fronts de la guerre Iran/Irak et les utiliser pour balayer les champs de mines.
- Répression des soulèvements dans les régions proches des frontières orientales du pays en 1988
- Commandement de la répression des soulèvements en 2009, 2017 et 2019.
- L’avancement des opérations terroristes en Irak et dans d’autres pays contre la Résistance iranienne.
- Commandement du massacre de 52 membres de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK) au Camp Ashraf/Irak le 1er septembre 2013, avec l’aide de la force mandataire du régime appelée Asa’ib Ahl al-Haq.
- Conception et commandement de 5 attaques de missiles sur le camp Liberty où se trouvaient les membres du MEK après avoir quitté le camp d’Ashraf en 2012.
- Ingérence en Irak en installant Nouri Maliki comme premier ministre et en réprimant les protestations du peuple irakien en 2011 et 2013 et en fournissant la base pour la formation de guerres sectaires et religieuses dans ce pays.
- Création d’une force terroriste paramilitaire (Forces de mobilisation populaire (FMP)) sous le prétexte de repousser ISIS en Irak.
- Commandement de la force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique et la formation du « croissant chiite » au Moyen-Orient.
- Assassinat d’opposants au régime en dehors de l’Iran et la formation de groupes mandataires conformes aux objectifs du régime des mollahs.
- Les terribles attentats à la bombe au Kenya et en Tanzanie et la planification de l’assassinat de l’ambassadeur saoudien aux États-Unis.
- Rôle destructeur en Afghanistan et instauration du chaos dans ce pays.
- Intervention au Yémen et répression du peuple de ce pays.
- Renforcement du Hezbollah du Liban, amélioration de ses capacités militaires et répression des protestations du peuple libanais.
- Attaque contre les installations pétrolières de Saudi Aramco.
Le 3 janvier a marqué le 110e jour des manifestations anti-régime en Iran. Les manifestations ont commencé après le meurtre odieux de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue. Cependant, elles se sont immédiatement transformées en une révolution contre l’ensemble du régime théocratique.
Selon l’opposition iranienne Mojahedin-e Khalq (MEK), les protestations se sont étendues à 282 villes. Le régime a tué plus de 750 citoyens, en a blessé des dizaines de milliers et en a détenu plus de 30 000. Le MEK a publié les noms de 614 manifestants tués.
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Source : INU
