CSDHI – A Genève, par Stephanie Nebehay – L’Iran doit réformer ses lois qui autorisent l’exécution de petites filles dès l’âge de 9 ans, pour des crimes qu’elles auraient commis puis qui autorisent qu’elles puissent avoir des relations sexuelles avec des maris plus âgés, a déclaré un observateur des Nations Unies.
L’Iran continue d’exécuter les enfants et les jeunes qui ont commis un crime alors qu’ils n’ont même pas encore 18 ans, en violation des règles internationales : c’est qu’a dit le Comité de l’ONU sur les droits de l’enfant, après que ses 18 experts indépendants aient enquêté sur l’Iran et 13 autres pays.
« L’âge de la responsabilité pénale en Iran est discriminatoire, il est toujours plus jeune pour les filles, soit 9 années lunaires tandis que pour les garçons, elle est fixée à 15 ans. A neuf ans, une fille peut se marier, même si la loi a fixé l’âge du mariage à 13 ans », a déclaré Hynd Ayoubi Idrissi, un membre du comité.
L’âge pour les garçons ayant une responsabilité pénale est 15 ans, mais l’âge pour les filles à 9 ans est « extrêmement bas », a déclaré Idrissi.
« Le Comité est grandement préoccupé par les informations selon lesquelles de plus en plus de filles de l’âge de 10 ans des jeunes qui sont encore des enfants sont contraints de se marier avec des hommes beaucoup plus âgés ».
Les filles subissent une discrimination dans leur famille, dans le système de justice pénale, dans les droits de propriété, et ailleurs, tandis que l’obligation légale pour les filles d’être soumises à une tutelle masculine est « incompatibles » avec les obligations du traité de Téhéran », ont ajouté les membres de l’ONU.
Source : Reportage par Stephanie Nebehay, édité par Tom Miles et Raissa Kasolowsky