CSDHI – Les stations d’informations iraniennes ont récemment rapporté que les femmes enceintes sans-abri vendent leurs enfants alors qu’ils ne sont pas encore nés, en raison de la situation désespérée dans laquelle elles se trouvent. Souvent, les femmes enceintes vendent leurs enfants à naître pour moins de 600 $, mais seulement à la condition que le bébé soit en bonne santé.
La prolifération de l’itinérance et de la pauvreté en Iran a mis beaucoup de femmes dans des situations difficiles, obligeant certaines femmes à aller vers la prostitution et la toxicomanie. Le 12 avril, l’agence de presse officielle, Fars, affiliée aux gardiens de la révolution, a évoqué cette question, en racontant les histoires de plusieurs femmes sans-abri et démunies.
L’une de ces femmes marginalisées s’appelle Afsaneh. Elle vit dans une grande misère et ne peut se permettre d’élever un enfant, ce qui l’a poussé à le vendre alors même qu’elle était encore enceinte.
Laila, elle aussi est sans-abri depuis près de 10 ans, depuis qu’elle a quitté la maison alors qu’elle n’avait que 20 ans. Elle dort maintenant dans les rues de Téhéran. Laila a vendu son enfant à naître, pour 600 $.
Beaucoup de femmes importantes en Iran ont fait part du sort des sans-abri dans leur pays, comme Fatemeh Daneshvar un membre du conseil municipal de Téhéran, qui a écrit sur son Instagram : « une femme de 21 ans originaire de la ville d’Arak s’est enfuie 10 fois de sa maison, et ne connaît pas le père de son enfant, et son propre père a refusé qu’elle reste chez lui ».
Le sort des femmes sans-abri en Iran est désastreux. Le Président du Conseil national de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi a souligné que « le nombre de femmes sans-abri vulnérables à Téhéran dépasse le chiffre de 5000 ».
De plus, Madame Radjavi a déclaré que près de 87% des chômeurs en Iran sont des femmes, décrivant le contexte des difficultés auxquelles sont confrontées de nombreuses femmes iraniennes.
Source : INU