CSDHI – Narges Mohammadi a été transférée à l’hôpital le 6ème jour de sa grève de la faim. Narges Mohammadi, directeur adjoint des défenseurs des droits humains, a entamé une grève de la faim pour protester contre le refus d’avoir un contact téléphonique avec ses enfants, et a été emmenée à l’hôpital 3 juillet.
Une source proche cette prisonnière d’opinion a annoncé ces nouvelles dans une interview avec le journaliste de Hrana : « Elle a pu être transférée à l’hôpital pour un check-up sanguin de sa maladie, une embolie pulmonaire, qui se produit tous les mois à l’hôpital Iranmehr ».
La source a également ajouté : « Son état physique est très faible en raison de la grève de la faim ».
Il est intéressant de noter que Mme Mohammed a besoin de prendre des médicaments pour contrôler ses maladies et continuer une grève de la faim peut être dangereux pour sa santé.
Mme Mohammadi en écrivant une lettre à propos de la raison pour laquelle elle a décidé de faire grève, a déclaré qu’ « elle n’a pas de demande, sauf à parler avec ses enfants », et que, malgré le désir et le handicap physique, elle n’a aucun autre moyen, sauf de crier qu’ « elle est une mère » en faisant une grève de la faim.
Le procureur adjoint de Téhéran a dit à la réunion avec Narges Mohammadi le 1er Juillet que les responsables de la sécurité sont en désaccord avec sa demande.
La militante des droits de l’homme, qui a récemment été honorée comme « championne de la liberté et de l’information », par Reporters sans frontières, a été condamnée à 16 ans de prison par le tribunal présidé par le juge Salvati.
On dit que son accusation principale était le partenariat dans la campagne LEGAM (campagne pour arrêter les exécutions, étape par étape).
La militant souffre d’une embolie pulmonaire et d’une maladie musculaire invalidante et selon les médecins les complications de la maladie se sont aggravées par un environnement stressant dans la prison.
Elle a souffert d’un choc nerveux en prison alors qu’elle était enchaînée au lit quand elle a été transférée à l’hôpital.
Amnesty International, dans un communiqué qui a été publié récemment a demandé la libération immédiate et inconditionnelle de Narges Mohammadi.
Source : Hrana