CSDHI – Fatemeh Haghighatjou, ancien membre du Parlement des mollahs ey qui vit actuellement aux États-Unis, recherche désespérément des informations sur sa sœur, Leïla, arrêtée le 19 décembre dernier dans la capitalee iranienne par les gardiens de la révolution (pasdaran). Elle est détenue sans accès à un avocat.
« La seule chose que les autorités nous ont raconté, c’est que ma sœur est incarcérée sur des « accusations de sécurité » et que les pasdaran sont responsables de sa détention, mais nous ne savons rien d’autre », a déclaré Fatemeh Haghighatjou à la Campagne internationale pour les droits de l’homme en Iran, le 11 janvier 2017. « Ils n’ont pas dit en quoi consistent exactement les « accusations de sécurité ». Malheureusement, en Iran, lorsqu’ils ne veulent pas dire qu’une personne a été arrêtée pour des raisons politiques, ils utilisent l’expression « accusations de sécurité ».
« Nous exigeons la libération immédiate de Leila », a déclaré Fatemeh Haghighatjou. « Elle n’est pas et n’a jamais été une militante politique. On ne sait toujours pas de quoi elle a été accusée et elle n’a pas accès à un avocat. Imaginez la pression psychologique qu’elle subit. Il est illégal de tenir quelqu’un pendant une longue période sans chef d’accusation. Ma mère veut que le chef du pouvoir judiciaire, le président et les autorités de détention libèrent immédiatement Leila.
« Ce qui est étrange, c’est qu’avant son arrestation, Leila n’a pas été menacée et n’a pas reçu d’injonction », a-t-elle ajouté. « Soudain, un jour, des agents ont perquisitionné chez elle et l’ont emmenée. Leila n’est pas engagée politiquement, alors nous ne savons pas pourquoi elle a été détenue ».
« Le soir du 19 décembre, lorsque l’arrestation a eu lieu, seuls Leila et son fils de 12 ans étaient à la maison », poursuit-elle. « Les agents ont montré un mandat, fouillé sa maison, puis l’ont emmenée après avoir confisqué son téléphone portable, son ordinateur et sa tablette avec ses autres objets personnels. Mais les agents n’ont rien dit sur les accusations portées contre elle. Son fils épouvanté a été laissé seul jusqu’à ce que son père rentre chez lui.
Source : campagne Internationale pour les droits de l’homme en Iran