CSDHI – Au moins 217 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route au cours des six derniers jours. L’Iran est deuxième après le Sierra Leone à posséder les routes les plus meurtrières au monde.
Près de 17 000 personnes en Iran sont tuées et 300 000 blessées chaque année sur les routes iraniennes en raison d’une combinaison de routes dangereuses, de voitures qui ne sont pas aux normes et de conduite imprudente ou illégale, selon le chef de la police de la circulation.
Son adjoint a précisé : « Les routes du pays sont responsables de la mort d’une personne toutes les 58 minutes ».
Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé note que les décès liés à la circulation sont la principale cause de décès en Iran, il y a vingt fois plus d’accidents de la route plus que la moyenne mondiale.
Les accidents de voiture peuvent être difficiles à prévoir mais il est facile de les prévenir et le régime iranien devrait faire plus pour mettre un terme au haut taux d’accidents de la route, comme en mettant en place des limitations de vitesse, l’introduction d’une loi sur la ceinture de sécurité pour les utilisateurs et une loi pour le port de casque pour les cyclistes, en établissant des panneaux de signalisation et en améliorant la conception des routes.
Ils pourraient également mettre à disposition davantage d’argent pour les services d’urgence afin que les pompiers et les ambulances puissent répondre plus rapidement aux accidents.
Avec plus de 80 % des Iraniens vivant en dessous du seuil de pauvreté, selon Shahab Naderi, député, ce type d’investissement du gouvernement serait très bénéfique pour leur vie quotidienne ; non seulement en les rendant plus sûres, mais aussi en créant des emplois.
Source : Les droits de l’homme en Iran