CSDHI – Le Dr Nazila Nouri, membre de la communauté des Derviches Gonabadi, récemment hospitalisée à Téhéran, est sous la pression des gardes de sécurité de l’établissement qui lui demandent de porter des menottes et des menottes, sinon elle sera renvoyée en prison.
Dr Nazila Nouri a été privée de visites familiales et d’appels téléphoniques depuis son admission. On lui a également dit que, sur la base d’ordres verbaux de hauts responsables, elle n’a pas le droit d’être accompagnée.
Les pressions exercées par les autorités de la prison surviennent à un moment où Mme Nuri a besoin, selon les avis médicaux, d’une intervention chirurgicale.
Au moins 10 femmes de la communauté des Derviches Gonabadi iraniens ont été détenues arbitrairement à la prison de Qarchak (Shahr-e Ray) dans des conditions inhumaines, sans accès à leurs avocats, depuis février 2018. Ces femmes souffrent de divers problèmes de santé en détention, en raison des mauvais traitements infligés par les forces de sécurité.
Les femmes ont été arrêtées lors d’un rassemblement pacifique des Derviches à Téhéran, le 19 février 2018, qui a été attaqué de manière brutale par les forces de sécurité officielles. Quelques 70 femmes ont été arrêtées lors de cette répression dont au moins dix ont été transférées à la prison de Qarchak.
Amnesty International a publié une déclaration le 25 mai 2018 dans laquelle elle exprime son inquiétude quant à la sécurité et la santé des prisonniers d’opinion de la communauté des Derviches Gonabadi de la prison de Qarchak (ou Shahr-e Ray). Amnesty International a déclaré avoir reçu des témoignages indiquant que les médecins de la prison, ancien élevage industriel de poulets de Varamin, rejettent systématiquement les plaintes de douleur et d’inconfort des femmes en les qualifiant de « fausses » tout en refusant de leur prescrire des médicaments en temps opportun ou de procéder à des tests de dépistage approfondis.
Source : les droits de l’homme en Iran