CSDHI – Le prisonnier politique, Soheil Arabi, détenu au pénitencier de Téhéran, a été jugé le 10 juin par la 28e division du tribunal révolutionnaire dirigée par Joudge Moghilseh.
Le prisonnier politique est accusé d’avoir « fait des déclarations », de « communication avec des médias et des organisations étrangères », « d’outrage au Guide suprême Ali Khamenei ».
Selon l’avocat du prisonnier politique, la décision du tribunal a déjà été rendue par la justice et sera annoncée, une fois le délai de 20 jours passé ».
En même temps, la femme d’Arabi a été jugée et risque d’être emprisonnée pour « avoir participé aux délits de son mari ».
Sur l’ordre du directeur, Arabi a été transféré dans une section où sont détenus des criminels dangereux, en violation du principe de la séparation des différentes catégories de prisonniers. Il a été menacé et harcelé par des prisonniers incités et influencés par les autorités.
Soheil Arabi souffre d’une infection rénale et se voit refuser un traitement médical approprié.
Il a perdu connaissance à plusieurs reprises en raison de la sévérité de sa douleur, mais les autorités de la prison refusent délibérément de le transférer à l’hôpital.
Le prisonnier politique Soheil Arabi a été transféré au pénitencier de Téhéran après avoir protesté contre le transfert illégal d’Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee à la dangereuse prison de Shahr-e Rey à Varamin, à l’extérieur de Téhéran.
Il a entamé une grève de la faim le 24 janvier 2018, qui s’est transformée en grève de la faim sèche, le 17 mars 2018. Il a été sévèrement battu par les autorités de la prison pendant sa grève de la faim. Il a souffert de lourds coups à la tête et a été soupçonné de lésions cérébrales.
À la demande de sa mère et des mères de prisonniers politiques du mouvement de recherche de la démocratie et de l’égalité, il a mis fin à sa grève de la faim après 55 jours, à la veille de la nouvelle année perse.
Source : Les droits de l’homme en Iran