CSDHI – Le 25 juillet 2018, Mohammad Sani, un enseignant de la ville de Bouchehr, dans le sud-ouest de l’Iran, a été condamné à deux ans de prison et 74 coups de fouet pour sa participation non-violente aux manifestations des enseignants en 2015.
Selon une source bien informée, « le premier plaignant était le gouverneur du Dachtestan ».
Les protestations des enseignants en Iran se poursuivent depuis de nombreuses années. Jusqu’à présent, aucun signe positif des autorités n’a émergé pour répondre à leurs demandes. De nombreux militants du groupe ont été emprisonnés ou licenciés.
De tels incidents ont un effet dissuasif sur les enseignants. Il faut faire pression pour que les autorités cessent de procéder à des arrestations arbitraires et à des poursuites contre des universitaires pour avoir exercé pacifiquement leur droit, internationalement reconnu, de liberté de réunion.
Les enseignants manifestent régulièrement pour protester contre les bas salaires et le manque d’avantages, la diminution de la qualité de l’éducation, l’augmentation des frais de scolarité. Le salaire des enseignants est situé sous le seuil de pauvreté.
Ils manifestent aussi régulièrement pour exiger la libération de leurs confrères emprisonnés en raison de leurs activités syndicales, interdites en Iran.