CSDHI – Les autorités ont perquisitionné les maisons de dizaines de travailleurs du Groupe National de l’Acier qui manifestaient dans le sud-ouest de l’Iran.
Les forces de sécurité du régime iranien ont lancé des rafles dès juste avant minuit le 16 décembre et les arrestations se sont poursuivies jusqu’au lendemain midi. Ces raids a conduit à l’arrestation d’au moins 31 travailleurs jusqu’à présent.
Selon Iran News Wire, les raids ont été mené sans mandat d’arrêt, les travailleurs arrêtés ont été transférés vers des lieux inconnus.
Les employés du National Steel Group se sont mobilisés pour le 38e jour contre les retards de salaire et pour exiger la libération de leurs collègues emprisonnés.
Les agents n’ont pu arrêter davantage de grévistes parce qu’ils n’étaient pas chez eux. Beaucoup de manifestants ont dû se cacher dans les rues d’Ahwaz jusqu’au matin pour éviter d’être arrêtés.
Onze sidérurgistes détenus ont été d’abord été identifiés, notamment Meisam Ali Ghanavati, Esa Marie, Amin Alavani, Morteza Akbari, Taregh Khalghi, Massoud Efri, Jafar Sobhani, Mostafa Abiat, Gharib Havizavi, Karim Siahi, et Hamed Judaki.
Selon certaines informations, le 17 décembre, tôt le matin, l’unité spéciale et le chef des forces de sécurité de l’ouest d’Ahwaz seraient entrés dans le complexe sidérurgiste pour menacer de nouvelles arrestations de travailleurs.
Dans une interview accordée à l’agence ILNA News, Kasra Ghafouri, directeur de National Steel Group, a confirmé l’arrestation des travailleurs dimanche soir.
Actuellement, les troupes de la Garde Spéciale sont largement déployées devant le gouvernorat et le palais de Justice de la ville, ainsi que des ambulances et des canons à eau, pour empêcher des rassemblements de travailleurs ; qui malgré tout ont réussi le 17 décembre à manifester à nouveau.