CSDHI – Le 1 juillet, pour la troisième semaine du soulèvement national du peuple iranien, le régime inhumain des mollahs a pendu M. Nasser Kheyrollahi, un prisonnier politique, à la prison d’Evine de Téhéran pour répandre la peur.
M. Kheyrollahi, 49 ans, a été arrêté en 2003 et torturé physiquement et psychologiquement pendant ses six années d'incarcération dans diverses prisons d’Ispahan, d’Evine et de Gohardasht. Il avait été condamné à 18 ans d’emprisonnement ; cependant, au début de l'année il avait été à nouveau condamné-à-mort.
Il avait été transféré le 30 juin de la section 4 de la prison de Gohardacht à Evine et pendu le lendemain avec cinq autres prisonniers. La Résistance iranienne a annoncé à plusieurs reprises que le fascisme religieux en Iran exécutait des prisonniers politiques sous le couvert de criminels ordinaires.
Selon des témoins oculaires, M. Kheyrollahi a gardé un moral élevé même dans ses derniers moments et a crié « Mort à Khamenei ».
Les bourreaux des mollahs nourrissaient une haine profonde contre M. Kheyrollahi qui avait perdu des proches dans la guerre Iran-Irak et qui en apprenant les crimes des mollahs avait refusé de coopérer et avaient dénoncé leur vraie nature. Ils lui avaient fait subir toutes sortes de torture pour briser sa résistance. Cependant, il a refusé de coopérer avec eux et il a participé à diverses protestations et des grèves de la faim aux côtés d'autres prisonniers politiques.