CSDHI – Depuis le changement de direction de la prison pour femmes de Qarchak, près de Téhéran, la pression idéologique sur les prisonnières politiques a augmenté. Les autorités pénitentiaires ont par exemple exhibé un cadavre de guerre de 30 ans devant les prisonnières politiques.
Selon l’Agence de presse des droits humains, la femme récemment nommée à la tête de la prison de Qarchak s’appelle Soghra Khodadadi. Elle a d’ailleurs informé les prisonnières politiques qu’elle leur avait commandé des « tchadors. ».
Les autorités de la prison ont collé hier des affiches de soldats décédés pendant la guerre Iran-Irak des années 1980 dans les couloirs principaux des sections. Dans le même esprit, elles ont exhibé un cadavre de « martyr » de guerre dans la prison, y compris à l’extérieur de la section des prisonnières politiques.
« C’est pour expier vos péchés », a déclaré Mme Khodadadi aux prisonnières.
La prison de Qarchak est réputée pour ses comptes-rendus horribles sur la toxicomanie, les agressions sexuelles et les brutalités infligées aux détenues. Elle abrite environ 2 000 femmes et quelques enfants. Il y a des suicides signalés dans la prison. Les prisonnières finissent par y avoir recours. C’est leur seule solution pour échapper aux horribles conditions de vie carcérales.
Les femmes subissent des pressions. Les gardiens de Qarchak les agressent sexuellement. Ils les maltraitent et abusent d’elles. Aussi, ils utilisent des injures et des insultes dégradantes. Les comptes-rendus indiquent que la plupart des prisonnières souffrent de problèmes psychologiques.
Source : Iran News Wire